80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« En quel temps vivons-nous ? » déplorent d'aucuns, quand le « bon sens » laisse entendre que « nous vivons une drôle d'époque » où le monde, indépendamment de ses multiples crises, entretient l'idée que ce dernier offre encore de quoi nourrir le désir et la jouissance.
Perspectives de désir, de jouissance donc... qui concerneraient l'art, art qui décevra cette attente. Car l'art contemporain est mis au ban pour sa participation à la déconstruction, poursuivi pour attentat contre le beau, atteinte au sublime, accusé de n'être que placement et blanchiment d'argent, condamné pour élitisme, entendu pour incitation à nuire au chef-d'oeuvre... L'art contemporain est ainsi inquiété par le tribunal du bon sens et du bon goût. Un effort de réflexion permettrait, pour filer le paradigme judiciaire, de « faire appel ». Sans doute, l'art contemporain ne se destine pas à la jouissance du sujet. Mais alors que penser de ce que l'on pourrait appeler « la centritude du sujet » qui conduit, in fine, à poser qu'il n'y a d'oeuvre que parce qu'il y a de l'ego satisfait, de l'égo qui jouit ? Que penser de ce « tout à l'égo » mis en place au dépend de l'oeuvre ? Il doit tout de même bien y avoir d'autres manières d'ergoter...
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