"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Du jour, où l'oeuvre d'Edgar Allan Poe lui fut révélée, Charles Baudelaire en devint possédé : le fantôme d'Edgar Poe s'empara de sa vie, il ne s'occupa, ne parla, ne rêva plus que de Poe.
Avec les années, Baudelaire finit par justifier pleinement, cette gémellité en empruntant à Poe une bonne partie de sa doctrine poétique, s'inspirant de lui en maintes occasions, s'appliquant même à le prolonger avec ce désir unique « qu'Edgar Poe - qui n'est pas grand chose en Amérique - devienne un grand homme. pour la France. » À l'occasion de la parution des Nouvelles Histoires extraordinaires, il entre dans une polémique d'une rare violence avec son ami Barbey d'Aurevilly, dont il espérait le soutien. Barbey d'Aurevilly condamne Poe et l'Amérique, qu'il considère comme le même mal monstrueux et mortel, le mal de l'individualité. Pour lui Poe, en tant que « roi des Bohêmes », en est la forme la plus aboutie. Baudelaire condamne l'Amérique considérant qu'elle a assassiné l'individu abouti dans l'art.
Ce qui les réunit, c'est la fascination pour un génie très proche du leur, de ceux qui côtoient le gouffre. Barbey a fait le pari de Pascal, espérant échapper au néant, Baudelaire, foudroyé par une crise, sera anéanti.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !