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Immensément célèbre en Russie, où sa mort trop tôt advenue a contribué à créer une légende autour de son nom, Evgueni Vakhtangov est encore mal connu en France, où priorité a été donnée à la découverte des hautes figures de ses deux " maîtres ", Stanislavski et Meyerhold.
Pourtant praticien accompli, il est tout à la fois acteur, pédagogue et metteur en scène. Il élabore, en vingt ans de travail acharné, une oeuvre en devenir qui se soutient d'une pratique exigeante, d'une pensée en action et d'un sens de l'époque à la fois brûlant et raisonné. Elève de Stanislavski, Vakhtangov fonde dès 1913 un collectif habité par l'" esprit de studio " propre à l'époque, cellule d'expérimentation et d'apprentissage, école de vie autant que de théâtre.
Il connaît de l'intérieur le Système stanislavskien de formation du comédien qu'il pratiquera à sa façon, mais il est déçu par l'absence d'une théorie de la mise en scène chez Stanislavski. Conscient que l'époque exige des formes nouvelles, il se tourne vers le " grand entre les grands ", Meyerhold, à qui l'apparente la recherche d'une " forme contemporaine ". Il a le temps, avant de mourir à 39 ans en 1922, de donner cinq mises en scène abouties parmi lesquelles La Princesse Turandot et Le Dibbouk, chefs d'oeuvre qui font de lui un des inventeurs de la scène au XXe siècle.
On lira ici, traduit en français pour la première fois, l'essentiel des écrits que nous a laissés Vakhtangov : fragments divers, journaux, notes de mise en scène, carnets, billets écrits à la hâte, lettres infinies et véhémentes adressées à ceux qui pour lui comptaient plus que tout ses élèves. Textes jetés en désordre, allusifs, passionnés, sous-tendus par une recherche cohérente et précise, toujours urgente et fiévreuse, au service du théâtre.
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