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Je rêvais de l'Amant, du Mékong. De l'amour l'après-midi dans une garçonnière de Saïgon. Je rêvais de l'Amant et finalement l'amant c'est moi. Ce texte me colle à la peau. Je n'ai jamais pensé que ça m'arriverait, que c'était fait pour moi, que j'étais faite pour ça. Imaginer cela :je l'ai imaginé, une pointe d'excitation dans le ventre, mais aussi un certain découragement dans la tête à l'idée de tous les soucis que cela engendrerait, sans oublier les mensonges par omission, la dissimulation, le temps qu'il faut trouver, les messages qu'on expédie à la va-vite. Pas fait pour moi, ça. Mais cette année affreusement longue, ennuyeuse, a eu raison de l'image que j'avais de moi. Elle a eu raison de ce personnage que j'avais embelli que trop. L'année a eu raison de mon équilibre mental.Je trouve enfin le tempset surtout la motivationpour écrire. En arrêt de travail depuis que j'ai glissé, mardi, sur une plaque de verglas. Au mieux une double entorse. Je suis tombée avec une violence inouïe sur mes deux poignets. C'est ballot, je suis masseuse indépendante. Écrire ? Pas ma tasse de thé, mais puisque j'ai tout ce temps devant moi, je me force un peu. Enfin, moins de temps que je le croiscar je viens d'effacer par inadvertance mon heure et demie d'écriture. Alors que ce texte signe le recommencement, j'ai failli pleurer.
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