80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La difficulté d'enseigner, le professeur la vit aujourd'hui plein pot. Le sentiment confus que la machine se grippe. Que la traditionnelle opposition prof/élève n'a plus le même sens. Que le contenu de l'enseignement lui-même est en compétition avec la multitude des sources d'information (journaux, émissions télévisées, Internet). Que l'école est consommée pour avoir quelque chance de décrocher un diplôme qui n'assure plus aucun avenir, mais qui vaut mieux que rien. S'ajoutent à tout cela les problèmes communautaires. Pour le prof, le bon réflexe est d'éviter l'obstacle. Apprendre à s'arracher à l'évidence, déconstruire ses valeurs, accepter de discuter ce qui semble le moins discutable (l'égalité hommes-femmes, les libertés, la distinction entre public et privé...) Sans ce doigté, la scène tournerait volontiers à l'affrontement. Et l'affrontement direct, c'est l'échec assuré et la porte ouverte à n'importe quelle manifestation de violence. Comme si on était à l'écran. Élèves contre profs, rebeus contre feujs. Cow-boys contre Indiens ?
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