80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Ilhan avait dix-sept ans, c'était un beau jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus comme ses soeurs. Il aimait lire, il adorait la géographie, regardait sur les atlas les continents, les océans, les mers. Très curieux de nature, tout l'intéressait. Une idée lui trottait dans la tête depuis longtemps, c'était d'aller jusqu'à Marseille pour voir la mer, c'était son rêve. C'est sûr, pendant les grandes vacances, il irait voir «la mer». Ilhan était doté d'un don. Avec ses mains, il soignait les blessures internes. Un jour, un des chats de sa mère s'était pris la patte dans une porte. Le chat boitait et avait mal. Ilhan posa ses mains à quelques centimètres de sa patte ; une chaleur et une lueur blanche se dégagèrent de ses mains ; au bout d'un instant, le chat se mit à marcher sans boiter. Ses parents ne savaient pas d'où venait ce don, il pouvait aider des gens pour qu'ils ne souffrent plus. » Au seuil de sa vie d'homme, Ilhan entame, seul, un périple de son Champsaur natal à Marseille, où il rêve de voir la grande bleue. L'occasion pour lui de croiser des personnes de tout âge, de toute condition, confrontés à la souffrance physique, qu'il va soulager grâce à ses dons de panseur. Avec pour toile de fond les routes qui passent par Gap, Sisteron, Manosque ou Aix-en-Provence, le récit de voyages et d'amitié signé F. Jousselme, qui emprunte par endroits au conte, nous entraîne avec douceur et émerveillement dans les pas d'un personnage touchant d'humanité et d'humilité.
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