"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Déterminée à élucider les mystères de la vie sulfureuse de sa grand-mère, Kim Nelson poursuit ses investigations à Istanbul. Mais, elle en est devenue la clé âprement convoitée d'un trésor et sa volonté de savoir l'entraîne dans des situations de plus en plus dangereusement troubles...
Ruiné et prêt à tout pour se reconstituer une fortune, l'aventurier Amin Dorman est persuadé que les recherches menées par la jeune et belle aristocrate anglaise le conduiront au trésor que le sultan Murati destinait aux Allemands à la veille de la première guerre mondiale. Selon lui, le secret en était détenu par Jade, l'intrigante favorite du despote. A ses subtiles manoeuvres érotiques succombèrent le grand-père de la jeune femme et son épouse. Kim n'a, elle, de cesse de comprendre ce qui retint irrésistiblement Lady Nelson au harem du sultan.
Le nom d'Ebu Sarki mentionné dans le journal intime de Jade, son aïeule, constitue peut-être un élément de réponse. Grâce à Malek, l'énigmatique jeune Turc dont elle s'est éprise, elle a retrouvé la trace de ce farouche chef de tribu. Retranché avec ses guerriers dans une forteresse perdue en plein désert, cet ancien conseiller du sultan s'y serait créé un harem comme au temps de la splendeur ottomane.
Mais, ayant pris le risque de s'y faire admettre, Kim doit accomplir un parcours initiatique et se retrouve livrée aux désirs brutaux de soudards frustrés...
Kim y découvrira-t-elle les vérités qu'elle recherche ou s'y libérera-t-elle des pulsions secrètes enfouies au plus profond d'elle ? Un fascinant jeu de miroirs qui se renvoient les fantasmes du passé et du présent. Un récit torride et envoûtant qui conjugue violence et raffinement.
Ce deuxième album de Djinn s’incluant dans le cycle Ottoman, décrit comment les deux jeunes femmes, l’une au siècle dernier, l’autre de nos jours, tentent d’intégrer un harem, l’une par amour, l’autre pour des raisons encore mystérieuses. Pour cela, il leur est passé autour de la taille une cordelette pourvue de trente clochette. Chaque clochette devant être levée par un amant ou une maîtresse différent. Cette méthode permettra à l’esprit de se détacher du corps, afin de pouvoir dissocier les deux, et de pouvoir utiliser le corps non pas comme la projection de son esprit mais comme un outil. Le récit est assez violent psychologiquement, et se limite principalement à l’accumulation de leurs amants et la descente de ces femmes dans l’enfer du harem. L’histoire est assez pauvre et presque sans intérêt. Autant le premier tome donnait une vision de l’enquête menée presque historique, autant cet album a moins d’intérêt et fournit au lecteur que peu de rebondissements. Le graphisme quant à lui est bien meilleur que le précédent opus. Les détails sont bien mieux travaillés et les visages, les corps et les décors sont plus réalistes. Bien sûr, il y a quelques scènes un peu crues mais l’attrait sensuel ne se retrouvent pas dans ces pages mais plutôt dans les postures d’une femme. Les couleurs aussi dans cet album sont mieux travaillées et donnent ainsi plus d’ampleur au travail de Miralles et surtout commence à confirmer le pourquoi du succès de cette série. La couverture étant aussi finement travaillée et vraiment belle. On découvre un deuxième album bien différent, au scénario un peu plat mais au graphisme plus beau. L’avis reste mitigé et la série ne me semble pas encore à la hauteur de mes attentes.
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