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Génocides, attentats, tsunamis... La sinistre actualité peut chaque jour nous faire douter de l'attention que Dieu porte aux hommes et même reposer la question de son existence.
Dans ce monde troublé, l'Église se cramponne trop souvent à des certitudes d'un autre temps. Parce que Jacques Duquesne est tout à la fois un honnête homme, un grand connaisseur de la pensée de l'Église et un catholique engagé, il remet tout à plat pour que chacun puisse savoir ce qu'il faut conserver et ce qu'il faut rejeter de deux mille ans de pensée chrétienne.
Cet essai magistral permet de mieux comprendre nos propres questionnements en réabordant les sujets essentiels :
Le Bien, le Mal, la place de Dieu et celle de l'Homme. Dans cette lettre ouverte solidement documentée, Jacques Duquesne nous aide à trouver des réponses aux vraies questions que se posent tous les chrétiens : comment Croire et vivre sa Foi malgré tout, comment continuer d'espérer le Salut ? Avec ce livre, les incroyants ne pourront qu'être sensibles à ce dépoussiérage de la pensée chrétienne.
Un tsunami en Asie, une inondation à la Nouvelle-Orléans, un cyclone en Haïti, un ouragan, un tremblement de terre, une éruption volcanique. Des milliers de morts, des dégâts par millions. Comment un Dieu bon peut-il permettre le mal, les souffrances d’un enfant atteint du cancer ou celles d’un peuple injustement persécuté. Jacques Duquesne constate que le Mal semble être partout. « À tous ceux qui crient et se révoltent, il faut dire qu’ils ont raison de crier », dit-il. Dès le départ se pose le problème du péché originel qui aurait été à la source de tous les malheurs du monde. Sans parler qu’on peut même aller jusqu’à se massacrer pour la plus grande gloire de Dieu. Et pourtant, il y a la théorie de l’évolution. Le monde est en perpétuelle création. L’avenir serait donc plein de promesses car Dieu est perpétuellement à l’œuvre et aurait même besoin des hommes…
« Dieu, malgré tout » se présente comme un essai de vulgarisation théologique d’abord facile et compréhensible. L’auteur part des catastrophes naturelles, de tous les ratés de la création, continue sur la condition humaine, sa capacité au pire comme au meilleur et finit par poser le problème de la présence du mal. Pourquoi Dieu le permettrait-il ? Serait-il un Dieu vengeur ? Un Dieu se satisfaisant de sacrifices ou châtiant aveuglément l’innocent comme le coupable ? Aucun philosophe, aucun théologien n’a jamais pu résoudre ce problème. Après un détour par Darwin et Teilhard de Chardin, Duquesne en vient aux conclusions ultimes. Dieu n’est qu’amour et humilité. Il souffre et crie avec les souffrants. Il n’est pas tout-puissant et ne veut pas l’être car s’il l’était nous ne serions pas hommes. Et notre « liberté » ne vaudrait pas bien cher. Un livre qui donne à réfléchir tout en secouant quelques vieux dogmes au passage.
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