80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Jusqu'à ce jour, je n'avais pas eu le loisir de m'asseoir au bord de ma mémoire. M'offrant le temps de divaguer à son courant, l'onde se mit à miroiter?; un banc d'images me jouait les sirènes en eau claire. Un demi-siècle après les faits, je tombai en nostalgie. Pris à l'hameçon de cette traîtresse, je retrouvai Jean adolescent puis Louis l'adulescent?; pleins phares dans ces passages qui leur menèrent la vie, dure et jolie, dans leurs années soixante.M'étalant à plaisir sur la berge aux souvenirs, sans crier gare, ma mise à la retraite pointa son nez. Je me vois, en vieil aiguillage sur voie de garage. Hier, passant en adolescence, aujourd'hui, glissant en obsolescence, je me balade entre verts plateaux et vergers fleuris. Là-haut, je croise un dénommé Marcel.Mémoire pleine, enregistre, fichtre?! Sept années devant le clavier, sous la pression du temps qui reste, ses plongées en euphorie et leurs remontées en incertitude, l'auteur à vocation tardive les confie à son journal intime. Entre présent et passé revisité, il se cogne, grommelle, s'emmêle, zig et zag, dans ses pourquoi?? Son autrefois vaut-il il était une fois ? ?
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