En 2004, la ville de Douala vivait sa pire épidémie de cholera avec près de 40 morts. La zone Nylon qui était la plus touchée avait pourtant bénéficié de projets participatifs financés par la Banque Mondiale, la Coopération Suisse et l''Union Européenne. Ils visaient à améliorer les conditions sanitaires de ses quartiers avec la contribution des organisations locales engagées dans des initiatives collectives destinées à relever les niveaux d''hygiène du cadre de vie. L''étude porte sur les facteurs d''émergence ou non de la synergie entre les acteurs impliqués et leur analyse permet d''évaluer la création d''un capital social utile au relèvement durable des capacités d''intervention des acteurs locaux. Elle s''appuie sur des variables mesurées et analysées selon l''approche du calcul de l''index de la société civile. Elle dévoile qu''il est difficile de bâtir une société civile engagée dans le relèvement des conditions sanitaires car les stratégies participatives ne reposent pas sur des politiques publiques destinées à valoriser les forces sociales utiles à la promotion de la santé urbaine.
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