«Mathieu Charleux aborde avec audace un sujet dont les confins sont vagues et lointains, mais il importait qu'il le fît, dès lors qu'il s'agissait de la perception visuelle des objets en lien avec le maniement de la langue. Car la description des reliures et de leurs couleurs, même faite par des spécialistes, donne lieu quotidiennement à un flou nullement artistique. » Christian Galantaris Tout en caressant l'idée « qu'un catalogue de libraire puisse devenir un objet de poétique potentielle », ce petit livre très documenté a une grande ambition : nous faire voyager à travers les siècles, partager l'intimité de célèbres relieurs et de grands bibliophiles.
Rien que pour le plaisir, on plonge dans les couleurs avec volupté et gourmandise. Ici on ne convoque pas la science : on évoque. On prend le risque de la poésie, celui de n'être reconnu que par une affinité complice. N'est-ce pas un des chemins secrets pour aborder la bibliophilie ?
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