Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Hank Palace, l'un des derniers flics intègres dans un monde apocalyptique, est déterminé à enquêter sur la disparition du mari de sa nourrice, alors que la fin du monde se rapproche à grands pas.
La fin est de plus en plus proche. Dans 77 jours, l'astéroïde 2011GV1 va s'écraser sur Terre et mettra ainsi un terme à l'humanité. Dans ce climat chaotique, où chacun préfère profiter de ses derniers moments avant de mourir, il reste un homme, un seul, bien résolu à faire son job jusqu'au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord. Le mari de sa nourrice, Brett Cavatone, a mystérieusement disparu et il est bien décidé à le retrouver. Hank se lance alors dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n'est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l'électricité et les télécommunications ont rendu l'âme et où les pillages sont quotidiens.
« J-77 », c’est la suite presque immédiate de « Dernier meurtre avant la fin du monde » et précède le dernier tome de la trilogie apocalyptique qui vient juste de sortir (à lire bientôt, donc…), très judicieusement intitulé « Impact ». J-77 avant que Maïa ne détruise la Terre et toute forme de vie. Si dans le tome précédent un semblant de vie sociale semblait plus ou moins perdurer dans l’Amérique de Henry Palace, cette fois ci, l’échéance se rapprochant, l’anarchie et la violence s’installent. Nico, sa sœur, se laisse convaincre par une sorte de secte survivaliste, lui part à la recherche du mari de son ex nounou, disparu comme tant d’autre à l’approche de l’astéroïde. Cette enquête, rendue laborieuse par les évènements et le contexte, l’amènera au seuil d’une mort prématurée, pour peu qu’on puisse parler de prématurée dans un contexte pareil ! Dans la lignée directe su premier tome, l’intrigue policière (plus claire, plus facile à suivre et à comprendre) n’est pas l’essentiel, l’essentiel c’est la peinture d’une société à l’agonie où tous doivent choisir comment vivre leur dernière semaine de vie. Certains font des provisions, se réfugient dans des endroits reculées, d’autres créent enfin le monde libertaire qu’ils ont toujours espérés (la Grand Soir, dans tous les sens du terme), d’autres encore laissent libre court à une violence exutoire qui ne sera jamais punie. Palace, lui, continue à enquêter, il donne un sens à ses dernières semaines de vie en faisant ce qu’il sait le mieux faire, en mettant un point d’honneur à tenir ses promesses, il se comporte comme un humain qui reste debout et digne jusqu’au dernier instant, un peu trop humain pour ce monde en perdition. Ca le rends attachant même si on ne le comprend pas toujours, ça nous rends humble aussi, serait on capable d’une telle droiture dans un moment pareil, rien n’est moins sur ! Le style est agréable, même si Winters n’évite pas quelques longueurs. Cette trilogie pas comme les autres n’est pas faite pour les amateurs de thrillers échevelés, elle pousse à la réflexion, elle interpelle plus qu’elle ne rend accro. Ce n’est pas un « page-turner », c’est autre chose et en même temps, c’est un peu plus que ça. Très impatiente de découvrir le dernier tome, dont le titre laisse peu de place à l’imagination et à l’espoir…
Alors… si j’étais intriguée, dans le premier tome de cette trilogie, par Hank Palace, détaché de tout sauf de son enquête, alors que le Monde arrive à sa fin, je dois dire que dans J-77, il m’a agacée, lui, sa moustache et ses petits carnets bleus!
Alors que le chaos est de plus en plus incontrôlable dans Concord, alors que l’angoisse grimpe crescendo, la violence est de plus en plus présente, la nourriture et l’eau viennent à se raréfier, Hank Palace semble imperturbable, déconnecté…
Il n’est pas totalement dans le déni, il est prévoyant quand même: pile poil la quantité nécessaire de croquettes pour Houdini, son chien, pour 77 jours!
Notre inspecteur, à la retraite anticipée, a tout de même une enquête sur le feu qui occupe tout son esprit. Et même s’il a des bouffées d’angoisse à l’approche du zéro fatidique, il se replonge illico dans les méandres des indices et des déductions nécessaires à la résolution de son affaire.
Pillages, trocs, combines, pénuries, incendies alimentent un polar classique, rendu plus ardu par un système en déliquescence et un appareil policier qui ne fait plus guère illusion.
J’ai beaucoup aimé la description de cette société en faillite devant l’inévitable, de cette ville presque fantôme, peuplée d’ombres pressées dans des scènes de guérilla urbaine. Ou quand le manque de perspective bouscule les instantanés de vie et les habitudes. Les théories de complot fleurissent toujours comme une rassurance pour certains alors que d’autres préfèrent créer la communauté idéale qui les enveloppera comme un cocon protecteur.
Hank est toujours un personnage sympa et je le visualise très bien avec des œillères, avançant coût que coûte dans les rues en flamme, dans une attitude de profonde réflexion quasiment autistique.
L’auteur a glissé quelques touches d’humour, ou de cynisme, qui rend la lecture toujours aussi agréable et il annonce pratiquement le pitch du dernier tome alors qu’on pensait que notre enquêteur allait enfin lâcher prise et se détendre un peu… titillant ainsi notre curiosité, bien sûr!
Lecture mitigée donc, j’en attendais plus… mais une lecture tout de même addictive car je n’abandonne pas et j’attends l’Impact avec petite impatience… espérant que ce cher Hank va finir par se réveiller!
Ce roman est le deuxième tome de la trilogie "Dernier meurtre avant la fin du monde" on retrouve Hank Palace dans une nouvelle enquête. Je l'ai moins aimé que le premier mais c'est souvent le cas avec les second tomes. Mais je l'ai quand même lu avec plaisir et l'enquête était intéressante. On s'approche de la fin et c'est de plus en plus chaotique ce qui donne du rythme au tout.
Une lecture divertissante et des mystères encore non résolus pour tenir le lecteur en haleine jusqu'au dénouement . Il y a quelques longueurs mais ce n'est pas très grave, c'est un bon polar qui se laisse lire. Comme on s'approche encore un peu plus de la date de fin du monde, l'aspect apocalyptique est plus que jamais présent et c'est une ambiance étouffante qui prend place.
J'attends le dernier tome qui devrait sortir en septembre et qui s'intitulera "Impact". Et je suis très contente à chaque découverte des Editions Super 8 qui ont un catalogue de qualité.
VERDICT
Du très bon polar, une trilogie à suivre pour les fans d'aventure apocalyptique.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/01/30/j-77-h-winters-ben/
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