80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Divers noms ont été mis à l'essai depuis 200 ans pour désigner la classe puissante à l'ère technologique ; bureaucratie, intelligentsia, « capitalistes du savoir », spécialistes, experts, directeurs, managers, organisateurs, « bourgeois salariés », « petits-bourgeois intellectuels », ITC (ingénieurs, techniciens, cadres), « technostructure », « couches » ou « classes moyennes », etc.
Celui de « Technocratie », forgé en 1919 par William Henry Smyth, s'est imposé comme le seul juste. Les textes ici réunis balisent la formation et l'ascension de cette classe, longtemps masquée par le duel entre prolétariat industriel et finance capitaliste.
A l'échelle historique, la rationalité de la puissance l'emporte sur toute autre. Loin de se réduire à une caste de ronds-de-cuir au service de l'Etat et du Capital, acharnés à réglementer la fabrication de nos fromages, la technocratie se définit comme la classe de la puissance et de la volonté de puissance, afin d'agir sur le monde matériel ; et d'accroître sans cesse cette puissance en mobilisant les moyens propres à l'ère technologique.
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