Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
À la croisée des sciences humaines et sociales, de l'histoire et de la théorie littéraires, de l'histoire de l'historiographie et de l'anthropologie, cet ouvrage propose une histoire alternative et transculturelle des origines du roman. Il critique les théories néo- aristotéliciennes qui, pour la plupart, supposent un lien entre épopée et roman et une perspective européo-centriste. Il montre, à partir d'une lecture de l'épisode biblique de David et Bethsabée, « roman noir » en miniature d'un meurtre passionnel, et à travers la figure de ce parvenu de l'Antiquité qu'est le roi David, plus proche des arrivistes de Stendhal, de Balzac ou de Faulkner que d'Achille ou d'Ulysse, que les excédents de littérarité de la Bible, qui s'inscrit dans le genre référentiel de la biographie ancienne, permettent de définir un stade intermédiaire entre l'historiographie et le roman et de préciser les paradigmes qui engagent la caractérisation de celui-ci.
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