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« Je prenais soin des plantes qui ornaient la véranda. J'aimais écouter la musique jouée au piano qui me parvenait de l'appartement voisin. J'avais tout oublié, j'étais à la recherche d'un emploi. Une camarade m'informa qu'il y avait une place vacante à la banque. Je me présentai et fus admise.
Je prenais conscience des choses. J'avais accédé à la vie adulte. » Longtemps cachés, les souvenirs de Maguy Loui Barda refont surface. Entre Tunis et Tel-Aviv, elle mélange les genres et brouille les styles : de l'autobiographie au roman et du poème à l'anecdote, il n'y a qu'un pas.
À la fois colorée et mélancolique, sa plume est en proie à une langueur singulière. Invoquée, la mémoire éclôt enfin : le fil de sa vie se délie, et c'est son passé qui se rejoue.
Maguy Loui Barda a étudié l'art expérimental à l'Université Populaire et au collège Avni à Tel-Aviv avec le peintre Kaftori. Elle expose aujourd'hui dans la Galerie de Sara Kishon.
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