Faites le plein de conseils de lecture !
Il était une fois une bande de joyeux ouvriers, artistes de la débrouille. L'un d'eux, Figuette, est marié à une jeune femme aussi irrésistible que fantasque, Moïra. Mais, comme dans tous les contes cruels, la foudre frappe : Moïra se fait la belle et Figuette se retrouve seul avec leur petite Zoé.
L'usine menace de fermer, les grandes vacances approchent, l'argent manque... Alors Figuette tente l'impossible pour enchanter les jours gris. Et reconquérir sa muse.
Faites le plein de conseils de lecture !
Depuis cinq mois Figuette, ouvrier d’usine en Lorraine, élève seule sa petite Zoé. Depuis que Moïra est partie et les a laissés seuls tous les deux avec Mouche, le chien. Alors que l’usine s’apprête à fermer définitivement ses portes, victime de la délocalisation, et que les vacances d’été approchent, Figuette tente d’insuffler de la magie et du bonheur dans la vie de sa petite fille tout en espérant que Moïra finisse par réapparaître.
Ce premier roman est une pleine réussite. Sur fond de crise économique, ce récit sublime l’amour et l’amitié. L’amour de Figuette pour Moïra et pour sa fille, l’amitié qui lie indéfectiblement la bande d’ouvriers menacés par la fin de l’activité de leur usine. Si les difficultés sont nombreuses, la débrouillardise et la solidarité sont les maîtres mots de cette bande d’amis en lutte pour leurs emplois.
Pour sortir de cette sinistre ambiance, Figuette invente, crée des mondes merveilleux. D’abord pour Moïra et pour entretenir leur amour. Puis pour cette petite fille de quatre ans à qui il crée de fausses vacances idéales dans leur garage, à l’insu de tous.
Plein de pudeur, ce roman est aussi rempli d’humour et de fantaisie, comme des éclats de lumière et d’espoir au milieu des difficultés. Il n’a pas été sans me rappeler le film de Louis-Julien Petit, Discount, dans lequel une bande d’amis travaillant dans le même supermarché décide de créer son propre discount alternatif pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menacent les emplois. Des thématiques communes : la lutte contre la mondialisation, l’espoir de sauvegarder des emplois, l’entraide, renforcée dans le livre de Jérémy Bracone par cette poésie liée aux contes que Figuette invente.
On espère avec lui que des jours meilleurs sont à venir et que la petite Zoé sortira de l’enfance sans déceptions.
II est amoureux Figuette. D’une femme enfant si délicieusement irrésistible, fantasque et éthérée. Mais Moïra vit tellement loin du quotidien, elle s’est pourtant laissée séduire par la folie douce de Figuette. Elle semble bien ignorante de la galère dans laquelle il se retrouve lorsqu’elle le quitte. Car il est bien seul pour gérer le risque de fermeture de l’usine, le manque d’argent pour boucler la fin du mois, et surtout pour s’occuper seul de sa petite Zoé qu’il faut choyer, aimer et éblouir pour deux.
Heureusement il y a les copains, ces fidèles compagnons de route, de sacrés bonhommes qui aiment passer leurs soirées à refaire le monde au café le Spoutnik. Il y a aussi les jardins ouvriers pour améliorer un peu l’ordinaire, les travailleurs transfrontaliers qui cherchent un meilleur emploi de l’autre côté de la frontière, les ouvriers qui « cagnottent » pour aider les autres, les patrons qui délocalisent sans bruit et sans fanfare, si peu soucieux de faire vivre ces régions qui sont tant à la peine. Si à travers eux, le côté social de la vie ouvrière est évoqué en filigrane, c’est pourtant bien la vie de Figuette, son amour immodéré tant pour Moira que pour sa petite Zoé, qui sont au cœur de ce premier roman tout en émotion.
lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/04/15/danse-avec-la-foudre-jeremy-bracone/
En Lorraine, Figuette élève seul sa fille Zoé.
Il n' a pas la vie facile, son usine délocalise et il pressent la fermeture, les factures s'accumulent et sa femme Moïra l'a quitté il y a quelques mois.
Pourtant leur histoire a été belle, violente et passionnée, mais Moïra aspirait à autre chose, et peinait à faire face à ses épisodes de dépression chronique et d'accès de colère.
Il est entouré de sa bande de copains, qu'il retrouve au bistrot et à l'usine et prépare avec une certaine joie les futures vacances avec Zoé, au camping, tout en espérant le retour de Moïra, qu'il aime éperdument.
C'est une histoire simple et belle, qui m'a beaucoup fait penser au roman de Laurent Petitmangin, Ce qu'il faut de nuit. On y dépeint un endroit de la France sinistré par les fermetures d'usines, on suit un homme simple et maladroit, éduquant sa fille comme il le peut, entouré de ses amis mais au fond très seul. C'est un père qui fait de son mieux, un travailleur usé et un homme au cœur brisé que nous suivons. Je l'ai trouvé très attachant. Ce fut une belle lecture, faite grâce aux 68 premières fois.
Les aventures de Figuette et de sa fille nous font rire et pleurer. On est transporté dans une région rurale, où les ouvriers d'une usine se battent contre la délocalisation de leur usine. Le tableau est celui d'une communauté très soudée et généreuse, malgré les conditions de vie précaires. La femme du héros, Moïra, a une personnalité complexe. Ils vivent une histoire d'amour très intense et compliquée. Lorsque le livre débute, Moïra est partie, laissant Figuette s'occuper de sa fille. Ils doivent partir bientôt en vacances, et malgré leur pauvreté, Figuette va faire preuve d'une imagination sans bornes pour lui offrir l'occasion de s'évader de leur vie quotidienne.
Ce roman se lit facilement, et la plume de Jérémy Bracone est formidable. C'est un livre très poétique, qui nous interpelle et nous émeut. A lire absolument!
Danse avec la foudre est l'histoire d'un homme amoureux de sa femme disparue qui tout en organisant la lutte contre la délocalisation de l'usine dans laquelle il travaille, assume seul sa paternité. Sur fond de menace de chômage et de misère sociale, il va s'efforcer de tenir sa promesse et d'offrir du rêve à sa petite fille en lui créant durant la période estivale, des vacances sur mesure. Dès lors, cet homme au cœur tendre va laisser libre cours à son imagination et à sa créativité.
Bien que parfaitement campé dans la réalité sociétale Danse avec la foudre est un premier roman à la fois tendre et émouvant. Entre drame et comédie, de sa plume poétique Jérémy Bracone parvient à enchanter le quotidien et ainsi rendre supportable ce qui l'est difficilement. Ce premier roman a des airs de Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu ou encore de Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin, pas seulement pour la Lorraine, zone économiquement sinistrée, mais aussi pour cette infinie tendresse et cette humanité qui se dégage des personnages. Aucun doute, Jérémy Bracone est un artiste complet, plasticien, sculpteur mais également conteur.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2021/06/mon-avis-sur-danse-avec-la-foudre-de.html
Lorsque le jeune Figuette rencontre la belle Moïra, celle-ci n'est qu'une adolescente insouciante au caractère bien trempé.
Même si celle-ci va lui en faire voir de toutes les couleurs, Figuette en devient accro. Moïra quant à elle va être charmée par cet homme indépendant et travaillant à l'usine. Après un mariage et la naissance de la petite Zoé, Moïra décide du jour au lendemain de tout plaquer et de quitter le foyer familial sans laisser un mot.
Pour faire face à ce départ, Figuette va devoir apprendre à jongler entre l'éducation de sa fille et ses inquiétudes quant à la fermeture prochaine de l'usine dans laquelle il travaille.
Ce roman sociétal est un ouvrage bienveillant et plein de bonnes intentions. Même si ce livre décrit une période difficile de la vie de Figuette, nous arrivons à garder le sourire pendant toute sa lecture. J'ai aussi apprécié l'originalité du livre où l'absence n'est pas celle du père mais de la mère.
Cet exil aura permis au jeune père de créer un lien très fort avec sa fille, lien inexistant à l'origine. Malgré de gros soucis financiers, Figuette fera tout pour faire rêver la petite Zoé et essayer momentanément de lui faire oublier les problèmes du quotidien...
#68premieresfois
Figuette et Moïra se sont rencontrés alors qu'elle était très jeune. C'est le grand amour même si Moïra est instable. Ils naviguent entre crises et amour fou, séparations et réconciliations.
Un jour naitra Zoé. Moïra va s'en occuper pleinement pendant que Figuette trime dans les usines qui ferment les unes apres les autres dans cette région où l'industrie est sinistrée.
Jusqu'au jour où Moïra s'en va, sans un mot. Elle laisse Zoé au soin de Figuette et de sa grand-mère.
Figuette perd pied. Il se rapproche de sa fille qu'il n'a jamais autant aimée mais il se coupe du monde qui lui semble trop dur et trop violent.
Il tente par des moyens abracadabrants de faire rentrer Moïra mais c'est peine perdue.
Heureusement il est entouré d'amis fidèles qui vont l'aider assumer pleinement sa vie et sa paternité.
Ces amitiés offrent l'occasion de jolis portraits de personnages secondaires haut en couleur et de retour sur les combats syndicaux dans années passées.
Aucun pathos dans cette histoire, beaucoup de fantaisie et d'amour parfois jusqu'a la folie.
Un très beau premier roman qui j'espère en entrainera d'autres.
Figuette est employé à l'usine. Avec ses amis, les discussions tournent autour du foot, des maisons, des jardins et de la fragilité de ces emplois, du risque important que l'usine ferme ou délocalise.
Sa femme, une femme-enfant au comportement lunatique et erratique, l'a quitté, le laissant seul élever leur gamine haute comme trois pommes.
Figuette aimerait emmener sa fille en vacances mais l'argent manque. Alors il lui construit des vacances de rêve dans la cave, comme il construisait des soirées à Moïra quand elle était encore là, des rêves en papier mâché, peut-être plus beaux que la réalité, en caressant l'espoir de la voir revenir.
J'ai été conquise par ce roman à plusieurs facettes.
C'est un roman social, qui nous entraine au fin fond de la Lorraine, où l'usine reste souvent le plus gros employeur de toute une partie de la population, où les vies sont suspendues aux aléas économiques.
Danse avec la foudre, à l'image de ce titre magnifique, c'est aussi un roman plein de poésie et de tendresse.
La poésie qui se dégage de ces lignes, du talent de conteur de Jérémy Bracone.
La poésie des soirées et des vacances créées par Figuette, la poésie de ces mises en scène pour s'évader, vivre une autre vie.
La tendresse de l'entraide entre copains, dissimulée derrière une grande pudeur mais décelable dans les gentilles moqueries.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...