"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nous retrouvons ici le narrateur des Années vides, sorti de l'univers scolaire, propulsé à l'âge d'homme. Critique rock, il affronte l'existence avec les mêmes difficultés, les mêmes obsessions. Confronté au temps qui passe et aux belles années qui depuis longtemps sont évanouies, laissant l'insouciance de l'enfance plier sous le poids de la vie, il avance malgré lui. Emmanuelle apparaît à ses côtés aussi vite qu'elle disparaît. La jeune fille représente ce passage vers l'âge adulte et lui confère une posture d'aîné qu'il peine à investir. À travers elle il se cherche, il s'accroche. Cette errance se fait également sentir dans son activité de critique. Là où d'autres bâtiraient d'impérissables souvenirs, lui se surprend à vivre ces moments intenses comme de simples anecdotes qu'il raconterait une nouvelle fois pour tenter d'en extraire une force qu'il n'a jamais su ressentir. Puis survient la mort du père. Les souvenirs s'imposent au narrateur et avec eux, l'introspection qui est de mise. Michka Assayas entraîne le lecteur à ses côtés, lui permettant d'être au plus proche des sensations et des sentiments qui l'habitent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !