Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
La Forêt sauvage... Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Ellis a toujours traversé le massif de roses et de mûres qui borde le parc pour caravanes où elle habitait enfant, pour y trouver refuge. C'est dans cet îlot de verdure, auprès du doux bruissement des feuillages et du murmure apaisant du ruisseau, qu'elle trouvait alors les confidents dont elle avait besoin les jours où sa mère buvait trop.
Aussi est-ce tout naturellement qu'elle s'y réfugie quinze ans plus tard, accompagnée de ses jumeaux de quatre ans et de son bébé, Viola, le jour où elle découvre l'infidélité de son mari. Mais les lueurs vagabondes de la clairière, le croassement des corbeaux, l'agitation de ses garçons et son propre tumulte intérieur lui font commettre l'irréparable. Au moment du départ, elle oublie sur le parking le siègeauto où dort sa fille. À son retour, dix minutes plus tard, Viola a disparu, comme avalée par la forêt. Ellis entame alors un long voyage au coeur du bois pour apprendre à vivre avec sa culpabilité et à se pardonner...
Ellis est mariée à un fils de Sénateur. Ils ont trois enfants : des jumeaux de quatre ans et un bébé de deux mois prénommé Viola. Leur vie vole en éclats quand Ellis oublie son bébé sur un parking et que lorsqu’elle fait demi-tour, Viola s’est volatilisée. Ellis sombre dans une profonde dépression et décide de quitter sa famille et de retourner sur les traces de sa propre enfance, à proximité de la forêt. En parallèle, nous suivons Raven, une enfant très proche de la nature, elle aussi. Deux personnages qui évoluent en parallèle, deux histoires aussi captivantes l’une que l’autre.
Quand je débute un pavé (620 pages cette fois), j’ai toujours une appréhension. Celle-ci a vite été balayée quand j’ai lu presque la moitié d’un seul coup. L’écriture de Glendy Vanderah me plaît toujours autant. J’adore sa plume, pleine de sensibilité et de délicatesse. On aborde des sujets complexes tels que la maternité, l’enfance, les adieux mais aussi la beauté et les ressources de la nature. Les descriptions des paysages m’ont fait voyager, cela m’a donné envie de partir aux Etats-Unis et de camper !
La seule retenue que j’ai pu avoir, c’est pour son dénouement un peu trop convenu qui contraste avec la dureté de la première partie.
En définitive, Dans la forêt des larmes est un beau roman qui a su me captiver du début à la fin !
Après l’excellent Là où les arbres rencontrent les étoiles, j’étais enthousiaste de découvrir ce nouveau roman de Glendy Vanderah, Dans la forêt des larmes.
J’y ai retrouvé cet amour pour la nature qui m’avait tant transportée et ce petit côté « hors des sentiers battus » qui fait de cette lecture un beau moment d’évasion.
Si j’ai préféré le roman précédent, celui-ci n’est pas en reste, je l’aurai seulement désiré un peu plus court, mais de peu. Je n’ai quand même pas dû affronter tant de longueurs que cela, et je dirai même que globalement, j’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire.
Le développement des personnages et leur destinée, leurs douleurs passées, le gravissement de leurs montagnes est un véritable ascenseur émotionnel pour nous, lectrices et lecteurs. J’ai eu les larmes aux yeux, j’ai ressenti le désespoir puis j’ai souri, mon cœur s’est gonflé d’une belle émotion, de plus en plus au fil des chapitres. Comme il est agréable de côtoyer de près les sentiments qu’éprouvent les protagonistes, de laisser cette empathie prendre toute la place.
De l’accablement de cette maman, Ellis, qui oublie, dans un moment d’égarement et de débordement émotionnel, son bébé Viola lors d’une sortie en forêt censée la réconforter, de la difficile décision de tout quitter et de trouver refuge au sein de la nature, de ses rencontres, de la violence de la lutte contre les démons, jusqu’à la lumière qui finit tout de même par percer les ténèbres, ce récit est sujet à grande réflexion. Le jugement pourrait être facile au premier abord, mais l’autrice a su étoffer et développer les circonstances de manière à ce que ce ne soit pas le cas. J’ai trouvé que la complexité à être mère était décrite d’une façon juste.
Le féminin, la maternité et la famille tiennent en effet la plus grande place au sein du roman. Rien n’est facile, rien ne coule de source, ce qui apporte de la consistance et de l’intérêt au récit. Je n’en dévoilerais pas davantage puisque la quatrième de couverture n’aborde pas l’autre pan essentiel de l’histoire. Vous allez donc devoir vous procurer ce très bon roman pour vous plonger complètement dans son atmosphère et dans le cercle familial d’Ellis :)
En bref, je vous conseille absolument Dans la forêt des larmes si vous aimez comme moi les romans qui laissent une place importante à la nature et au lien qui l’unit aux personnages. Si vous appréciez les histoires non convenues sur la maternité et la famille, vous serez également ravi(e)s, j’en suis certaine. N’hésitez pas également à vous procurer le roman précédent de l’autrice sur, à peu près, les mêmes thématiques, vous aurez de quoi passer de très beaux moments de lecture !
Lien de la chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/10/12/lecture-dans-la-foret-des-larmes-de-glendy-vanderah/
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