Le processus de libéralisation international a induit une amplification des interdépendances et potentiellement des effets de contagion entre pays développés et pays émergents. Aujourd'hui, se pose la question de l'incidence de la contagion financière sur la dégradation des fondamentaux macroéconomiques et macro-financiers de pays émergents susceptibles d'être initialement considérés comme « robustes ». Cet ouvrage souhaite interpeler en ce sens et plus particulièrement au sein des pays d'Europe centrale et orientale ayant intégré l'Union européenne en 2004 et 2007. La crise des Subprimes de 2008 a pu les impacter sans pour autant être justifiée par une dégradation de leurs fondamentaux. Même s'ils bénéficient des effets stabilisateurs liés à leur appartenance à l'Union européenne, ils n'ont pas été à l'abri de ces tensions financières. Leur capacité de rebond a pu être divergente pour certains et convergente pour d'autres.Pourraient-ils disposer de facteurs de robustesse macroéconomique et macro-financière suffisants pour conjurer les incidences économiques d'éventuelles pressions par voie de contagion ?
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