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Crasse rose

Couverture du livre « Crasse rose » de Fernanda Trias aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782330177676
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Roman pré-apocalyptique, inquiétant et poétique, du délitement d'un monde envahi par nos déchets, par la saleté et la pollution liées à la surconsommation après qu'un étrange fléau s'est abattu sur une ville portuaire condamnée au confinement de ses habitants. Se nourrir devient alors un défi... Voir plus

Roman pré-apocalyptique, inquiétant et poétique, du délitement d'un monde envahi par nos déchets, par la saleté et la pollution liées à la surconsommation après qu'un étrange fléau s'est abattu sur une ville portuaire condamnée au confinement de ses habitants. Se nourrir devient alors un défi quotidien, et pour survivre, il faut consommer la « crasse rose », cette pâte fabriquée à partir des déchets d'animaux. Réflexion sur notre mode de vie suicidaire mêlée à une sorte de fascination morbide face à l'esthétique étrange des cataclysmes.

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Avis (1)

  • Dans un univers apocalyptique, une jeune femme raconte sa lutte au quotidien. Pour trouver de la nourriture, avant tout, d’autant qu’elle héberge un enfant atteint d’une syndrome génétique qui associe une hyperplasie monstrueuse et un retard mental.
    Autour d’eux, le brouillard masque en partie...
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    Dans un univers apocalyptique, une jeune femme raconte sa lutte au quotidien. Pour trouver de la nourriture, avant tout, d’autant qu’elle héberge un enfant atteint d’une syndrome génétique qui associe une hyperplasie monstrueuse et un retard mental.
    Autour d’eux, le brouillard masque en partie le soleil et une gigantesque usine produit une infime mixture, la crasse rose qui donne son titre au roman, et qui semble se composer d’un concentré de tous les résidus issus d’animaux.
    Rode aussi une maladie qui atteint la peau, et que l’on attrape aussi bien dans l’eau qu’au contact de l’air. Peu s’en sortent. Mais Max, l’ex de la narratrice fait partie de ceux qui semblent pouvoir en guérir, isolé dans une fuite de « chroniques » dans l’hôpital devenu mouroir.

    Univers désespérant, sombre, qui soulèvent de multiples questions, et paradoxalement la lutte pour la survie n’est pas surlignée. Certes des magasins ont été pillés, mais l’endroit maudit, en bord de mer, est sans doute suffisamment déserté pour ne plus susciter de phénomènes de violence inhérente au manque.

    Sur ce décor glauque, les réflexions se multiplient, au confins de la poésie, dans une romantisation de la destinée humaine.


    Le massage est plus littéraire qu’écologique. Ni l’origine des catastrophes ni la stratégie pour s’en sortir ne sont les sujets. On est convié à un discours sur le désamour, sur les relations mère fille, sur les aléas de la génétique, sujets qui n’apparaissent en général pas au premier plan dans les récits d’anticipation ou d’apocalypse.


    Les digressions philosophiques apparaissent un peu décalées dans ce roman bicéphale, à moins que le décor post-apocalyptique ne soit pas le bon cadre pour les thèmes philosophiques abordés.

    Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud

    272 pages Actes sud 5 avril 2023
    Masse critique Babelio

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