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Élodie Loustau livre le récit d'une absence au monde, à l'autre, à soi-même lorsque la parole disparaît du quotidien, restant prisonnière de l'enveloppe charnelle. L'autrice nous tend le miroir de la détresse, de la crainte face au mal qui fait Cracher le silence. À travers les corps demeure pourtant le lien, sensible et fragile, un fil de l'existence que saisit l'être cher, aimé, pour retenir une présence. Trois voix se croisent douces, rauques, toujours sonores et chargées de mémoire émotionnelle. La parole tue, renaît effritée de réminiscences, se déploie forte et poétique.
En chaque arbre / dormir / courtiser la brume / ruisseler les voix / de l'Absente // Je frôle je sournoise la bise folle de tête siphonnée du mauvais vent celui des fous celui du crin qui crisse sous les orteils craquelés les dents les pieds c'est pareil tout est pareil la scie sous les os. // De ma main à tes yeux, douceur indicible - vertige de peau. De ma main à tes lèvres, ombre de désir - trahison du souffle. De ma main à ta main, geste-silence.
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