"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On a dû insister pour qu'Émile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s'arrête plus. Il ne cesse plus d'accélérer. Voici l'homme qui va courir le plus vite sur la Terre.
« Comme l'éblouissant Ravel, le non moins merveilleux, non moins métaphysique Courir est un roman où rien n'est inventé, mais qui n'est cependant en aucun cas une biographie. Un roman pur et simple, vif, elliptique, ironique. Où l'écrivain cueille Zatopek à l'adolescence, au début des années 40, dans une petite ville de Moravie, pour suivre son parcours glorieux sur tous les stades du monde. Un parcours pourtant initié par le hasard. » (Nathalie Crom, Télérama) « Instrumentalisation d'un athlète à des fins de propagande, censure et contrôle des informations derrière la façade d'une médiatisation à outrance : la lecture de Courir entre en résonance avec le succès en trompe-l'oeil des dernières olympiades à Pékin, capitale d'un régime qui, à l'instar des Soviétiques, n'a pas hésité à employer les chars pour écraser toute velléité de liberté. L'histoire ne se répète pas, mais il lui arrive de bégayer, semble nous murmurer ce roman à triple fond qui déploie tous les paradoxes propres aux grandes oeuvres. Complexe dans sa structure mais aérien d'allure, mêlant l'allégresse de la victoire sur soi-même à la mélancolie de l'impuissance face à un État tentaculaire, Courir décrit merveilleusement la montée, aussi irrésistible que sa chute fut brutale, d'un homme qui trouva la gloire sans la chercher ni même la désirer, un homme qui, en digne personnage d'Echenoz, connut la lumière de manière illusoire et disparut littéralement dans l'ombre, comme effacé du monde. » (Minh Tran Huy, Le Magazine littéraire)
Lorsque les Allemands envahissent la Moravie, Emile a dix-sept ans et, tout en poursuivant ses études de chimie, travaille comme ouvrier dans les poussières et la puanteur de l’usine Bata à Zlin. Lui que le sport rebute doit participer à la course à pied annuelle organisée à des fins promotionnelles par son entreprise, puis, propagande nationale-socialiste oblige, au cross-country de la Wehrmacht. Il est le premier surpris d’y prendre un certain plaisir, mais, surtout, de se classer sans effort en tête des coureurs. Il décide de s’entraîner, commence à gagner ses premières courses nationales et, la guerre finie, s’attaque à des compétitions mondiales où, dans un style chaotique totalement atypique, il se montre bientôt invincible, accumulant les titres et faisant tomber les records mondiaux toutes distances confondues : Zatopek est devenu le nom le plus célèbre de l’histoire de l’athlétisme.
Mais le rideau de fer s’abat sur l’Europe de l’Est, enfermant la Tchécoslovaquie et son illustre athlète dans l’hermétique périmètre soviétique. Lorsque, exceptionnellement, il est autorisé à en sortir, c’est sous l’étroit contrôle d’officiels qui lui dictent mots et gestes, tout en usant de ses exploits inégalés et de son aura héroïque à des fins de propagande. Il flirte encore quelque temps avec les sommets, avant de commencer à raccrocher. Son soutien au Printemps de Prague précipite sa disgrâce. Envoyé comme manutentionnaire dans la terrible mine d’uranium de Jachymov où s’abrège la vie des opposants politiques, le grand Zatopek redevenu minuscule Emile sera autorisé à finir éboueur à Prague, avant, trop visible encore puisqu’on le reconnaît dans la rue, de se retrouver relégué obscur archiviste.
Cette boucle de vie, partie de rien et revenue à rien après avoir tutoyé les sommets, inspire ici à Jean Echenoz, non pas un simple récit d’inspiration biographique, mais une œuvre originale et romanesque qui, effaçant dates et chiffres, s’attache à transformer en abstraction le personnage historique ressuscité par le travail de documentation. Cet homme ordinaire qui n’a « l’air de rien », mais qui, toujours « l’air de rien », se montre capable de tout, l’écrivain l’appelle simplement Emile, avec un e ajouté qui parfait le concept générique. Son patronyme n’apparaît dans le récit que tardivement, lorsque « ce nom de Zatopek qui n’était rien, qui n’était rien qu’un drôle de nom, se met à claquer universellement » et que cela lui fait tout drôle de le voir imprimé dans les journaux, tel une « nouvelle identité publique » que la foule scande « sur tous les tons, comme pour l’en informer » et que la propagande lui vole avant de tenter de le détruire.
Sans esbroufe mais en y jetant toutes ses forces, de son pas bizarre qui le fait ressembler à « une mécanique détraquée, disloquée », ne faisant « rien comme les autres » au point d’avoir l’air de faire « n’importe quoi », l’Emile du récit n’en trace pas moins sa route, fort d’une liberté d’être lui-même que rien ni personne ne parvient jamais à lui enlever. Débarrassé de toute idéalisation héroïque, il devient une figure forte et symbolique que l’on accompagne conquis par le regard distancié et le ton délicieusement léger et ironique d’un texte qui boucle la boucle comme le coureur ses tours de piste et l’existence son tour de roue. Coup de coeur.
Quels talents ! Celui de Zatopek, bien sûr, légende éternelle de l’athlétisme mondial. Celui également d’Echenoz qui réussit le tour de force de nous offrir, le temps d’à peu près un marathon, la possibilité d’accompagner le phénoménal Emil dans ses courses glorieuses.
On y apprend que le souriant Emil fut très souvent le premier : premier médaillé d’or aux JO de l’athlétisme tchécoslovaque, premier (et je crois bien unique) à remporter trois médailles d’or sur 5000 mètres, 10000 mètres et marathon. Pendant une bonne dizaine d’années, tous les concurrents n’ont vu de lui que son dos. Il devint le premier homme à courir plus de vingt kilomètres en moins d’une heure.
Rien ne fut facile pourtant. Emil souffrait sur la piste, grimaçant sous l’effort, se contorsionnant pour vaincre la douleur et forcer la victoire. Sa vie, comme celle de ses compatriotes tchécoslovaques, ne le fut pas plus. Cette histoire débute avec l’invasion allemande de 1938 et se termine avec l’invasion russe de 1968, c’est aussi le talent de l’auteur de nous replonger dans ces années terribles.
« Les Allemands sont entrés en Moravie. Ils y sont arrivés à cheval, à moto, en voiture, en camion mais aussi en calèche, suivis d’unités d’infanterie et de colonnes de ravitaillement… ce n’est qu’une petite invasion éclair en douceur, une petite annexion sans faire d’histoire… »
« Les Soviétiques sont entrés en Tchécoslovaquie. Ils y sont arrivés par avion et en chars d’assaut… »
Après avoir tutoyé les étoiles, il devint éboueur. Le printemps de Prague se terminait pour l'ancienne idole en automne glacial.
Ce destin hors normes et le style inimitable de Jean Echenoz font de ce court roman un pu régal.
La vie d’Émile Zatopek, spécialiste tchécoslovaque des courses de fond de
5000 m au marathon, du milieu du 20ème siècle
Appelé l« la locomotive tchèque ».
Livre passionnant à double titre : la découverte de Zatopek et celle du contexte géopolitique.
Un sportif qui n’aime pas, et ne pratique pas le sport.
A 19 ans, il est obligé de prendre le départ d’une course par son patron, dans l’usine de chaussures où il travaille. Il renâcle car il fait jamais de sport, mais gagne avec tellement de facilité que l’entraîneur du club local d’athlétisme l’invite à rejoindre sa structure.
Une absence totale de style chez Zatopek
« Émile, on dirait qu’il creuse ou qu’il se creuse, comme en transe ou comme un terrassier. Loin des canons académiques et de tout souci d’élégance, Émile progresse de façon lourde, heurtée, torturée, tout en à-coups. Il ne cache pas la violence de son effort qui se lit sur son visage crispé, tétanisé, grimaçant, continument tordu par un rictus pénible à voir.(…) Il donne en course, l’apparence d’un boxeur en train de lutter contre son ombre et tout son corps semble être une mécanique détraquée, disloquée, douloureuse, sauf l’harmonie de ses jambes qui mordent et mâchent la piste avec voracité. »
Un bourreau d’entrainement (l’équivalent d’un marathon, au quotidien)
« Un jour, on calculera que rien, qu’en s’entraînant, Émile aura couru trois fois le tour de la terre. Faire marcher la machine, l’améliorer sans cesse et lui extorquer des résultats, il n’y a que ça qui compte, et sans doute, est-ce pour ça que, franchement, il n’est pas beau à voir. »
Le seul athlète à avoir obtenu trois médailles d'or en demi-fond et en fond lors des mêmes Jeux olympiques, à Helsinki (1952)
Il n’est pas indifférent aux conditions de vie de son pays :
« Prague, où, des années là, tout le monde a peur, tout le temps, de tout le monde et de tous, partout. Dans l’intérêt supérieur du parti, la grande affaire est maintenant d’épurer, démanteler, écraser, liquider les éléments hostiles. »
Colonel dans l'armée tchécoslovaque, il occupe ensuite d'importantes fonctions au ministère de la Défense. Profondément patriote, il manifeste publiquement son indignation devant l'intervention des troupes soviétiques qui mettent fin à l'expérience démocratique du « printemps de Prague » (1968). Il est alors radié de l'armée et doit travailler dans une mine d'uranium.
Une volonté de socialisme à visage humain de janvier à aout 1968 de la part d’Alexander Dubcek
« Dubcek voudrait une nouvelle étiquette, de démocratie socialiste cette fois, ce dont on ne se soucie guère à 1ère vue, mais il déclare aussi que le pays doit pratiquer une ouverture européenne. (…) Mais Dubcek ne s’en tient pas là. Le voilà qui se met à prendre des mesures qu’on n’aurait pas osé imaginer. Suppression de la censure. Tolérance religieuse. Réhabilitation des anciens dirigeants condamnés lors des grands procès de Prague. Libération d’auteurs emprisonnés pour délit d’opinion. Liberté pour tout le monde de voyager à l’étranger. Rétablissement de la légalité et du droit. (…) Cela dure un peu moins d’un an cependant que, de son côté, la sœur ainée s’impatiente de plus en plus. Jusqu’à ce que l’impatience se transforme en colère, la colère en exaspération. Jusqu’à, douze après Melbourne, une nuit d’aout à Prague. »
J’aime beaucoup l’écriture aussi. Elle est simple, juste, riche et correspond en même temps à la personnalité de Zatopek.
Un récit passionnant et instructif.
Qui m'eût dit que je me serais intéressée à l'histoire d'un coureur.
Vous me direz, ce n'est pas n'importe lequel, c'est Zapotek.
Un jeune qui galère dans les usines Bata ou autres et se découvre une passion pour la course à pied.
Passion telle qu'elle va l'amener au fil des ans à pulvériser les records du monde.
C'est un Tchécoslovaquie sous emprise communiste puis socialiste, dans des périodes pas toutes roses.
Certes le sujet ne me passionnait pas au départ, mais c'était sans compter la belle écriture de Jean Echenoz et je ne suis franchement pas mécontente de l'avoir lu.
❤️ Courir, c'est l'histoire d'Émile.
Émile n'aime pas le sport. Émile travaille dans une usine de chaussures Bata en Tchécoslovaquie (c'est ça le destin ?).
Émile sera pourtant le coureur le plus rapide du monde.
Émile n'aime pas trop son boulot à l'usine. Et on s'aperçoit qu'Émile est vraiment très rapide à la course, même s'il court n'importe comment.
Alors, poussé par son entourage, Émile s'entraine, s'entraine encore, par tous les temps.
Bientôt les records de Tchécoslovaquie commencent à tomber dans les poches du survêtement d'Émile.
Encore quelques années d'entrainement et ce sera les records d'Europe puis du monde. Le 5.000 mètres, le 10.000 mètres, le record de l'heure (plus de 20.000 mètres), les médailles d'or des Jeux Olympiques, jusqu'au mythique marathon.
C'est l'histoire d'Émile.
C'est l'histoire de Zatopek, Émile Zatopek, la locomotive tchèque qui sera pendant de nombreuses années l'homme le plus rapide du monde, accumulant records et médailles et courant n'importe comment, sans style, la tête bringuebalant sur le côté, sans méthode, au grand dam des entraineurs et docteurs sportifs. À une époque où le mot dopage n'avait pas encore été inventé et où sur la piste, sur la cendrée comme l'on disait encore, il n'y avait que des hommes et non des cobayes de labos pharmaceutiques.
[...] Un jour on calculera que, rien qu'en s'entrainant, Émile aura couru trois fois le tour de la Terre. Faire marcher la machine, l'améliorer sans cesse et lui extorquer des résultats, il n'y a que ça qui compte et sans doute est-ce pour ça que, franchement, il n'est pas beau à voir. C'est qu'il se fout de tout le reste. Cette machine est un moteur exceptionnel sur lequel on aurait négligé de monter une carrosserie. Son style n'a pas atteint ni n'atteindra peut-être jamais la perfection, mais Émile sait qu'il n'a pas le temps de s'en occuper : ce seraient trop d'heures perdues au détriment de son endurance et de l'accroissement de ses forces. Donc même si ce n'est pas très joli, il se contente de courir comme ça lui convient le mieux, comme ça le fatigue le moins, c'est tout.
Enfin, presque tout. Car Échenoz a l'intelligence de replacer la course d'Émile dans celle, encore plus folle, du monde. Le monde finissant du XX° siècle.
Émile a 17 ans quand le III° Reich envahit les Sudètes (beaucoup) et la Tchécoslovaquie (un peu, tant qu'on y est, on y reste). La première course officielle d'Émile est un cross de la Wehrmacht. Après la guerre il court à Berlin dans le stade construit par Hitler pour les fameux JO de 1936. Plus tard son talent est "utilisé" par la propagande tchèque (ou même celle du PC français avec le cross de l'Humanité). Même si le pouvoir communiste ne lui délivre des visas qu'au compte-goutte ... dès fois qu'il prenne goût à la course de l'autre côté du rideau de fer.
Encore un peu plus tard, il se rallie à la bannière de Dubcek pendant le printemps 68.
On sait comment le printemps se termine : Émile signera donc son autocritique comme tout le monde et, après un passage par les mines d'uranium, finira archiviste dans un sous-sol du ministère des sports.
Ce petit bouquin d'Échenoz (tous les bouquins d'Échenoz sont petits !) se lit à toute allure, à toute vitesse.
En moins de deux heures, en moins de temps qu'il n'en faut à Émile pour courir les 20.000 mètres.
On suit tout cela (les courses d'Émile et la roue de l'Histoire) au rythme donné par Échenoz, dans la foulée d'Émile : c'est passionnant, captivant, haletant.
Sous la plume d'Échenoz, on a l'impression de voir le monde courir à sa perte tandis que le petit bonhomme Émile court sur la planète, poursuivi par les chars, essayant vainement d'échapper à l'Histoire qui finira par le rattraper lorsque, avec l'âge, Émile s'essouffle et se trouve bien heureux de voir quelques jeunes prendre enfin la relève.
Échenoz est un écrivain fort discret et fort talentueux. C'est son dernier bouquin et son écriture si caractéristique (une douce ironie, une tendre cocasserie, faussement naïves), est ici parfaitement dosée et maîtrisée et réussit à nous faire partager pendant quelques pages la course folle d'Émile.
Impeccable.
Pour celles et ceux qui aiment la course à pied, et même pour ceux qui n'aiment pas.
COURIR
Jean Echenoz
Editions de minuit – 2008
142 p
L’incroyable destin du grand coureur tchèque Emile Zatopek. Né en 1922, mort en 2000.
Il a horreur du sport ; tout exercice physique est inutile ; il commence à courir entraîné et forcé en quelque sorte, par ses amis pour des courses estudiantines. Peu à peu, il se prend au jeu et commence à courir pour le plaisir, puis pour améliorer ses performances ; puis pour tester les limites de son corps (qu’il découvre immenses). Il est repéré à son échelon local et incité à participer à des compétitions…. Il entre dans la spirale et ne s’arrête plus de s’entraîner, seul, sans coach, sans masseur, sans médecin et il devient le plus grand coureur de tous les temps, battant des records époustouflants.
Le Parti est là qui veille au grain ; plus question de compétitions chez l’ennemi occidental ; ses propos ainsi que ceux de sa femme sont étroitement surveillés (d’ailleurs, on ne le laisse pas s’exprimer) ; le rouleau compresseur l’accompagnera jusqu’à la fin ; jusqu’à l’exiler aux mines d’uranium pendant sept ans pour avoir pris parti pour son peuple opprimé en soutenant l’action de Dubcek, puis à le faire revenir pour lui offrir un poste d’éboueur…. Puis tellement reconnu dans la rue qu’il y créera des attroupements, on lui réservera la tâche de faire des trous dans la terre pour y planter des poteaux télégraphiques, ceci en le nommant officiellement « géologue ». On l’obligera à témoigner et à écrire sous la pression qu’il fut coupable de trahison, n’avait jamais été ni éboueur ni terrassier, qu’il ne fut jamais persécuté, qu’il est correctement payé (interdiction de proclamer qu’on lui a supprimé sa solde de colonel de l’armée), qu’en somme, le Parti continue de lui offrir de très belles conditions de vie après la fin de sa carrière.
Après avoir lu le « Ravel » de Jean Echenoz, j’ai eu envie de découvrir à travers sa plume, cet immense sportif. Je n’ai pas été déçue. Très émouvant parcours décrit par ce court roman ou brille le style d’Echenoz, épuré et dense à la fois, qui retrace les grandes étapes de Zatopek inscrites dans l’histoire de son pays ; ses victoires sur lui-même, sa grande humilité malgré cette gloire qu’il n’a jamais recherchée et son impuissance totale face aux exigences, aux ambiguïtés et à la tyrannie du Parti.
(c’est Vaclav Havel qui réhabilitera Zatopek en 1988 lui décernera l’Ordre du Lion Blanc).
Les exploits d'Emile Zatopek, s'ils n'ont pas exactement bercé mon enfance, m'ont en tous cas laissé un souvenir marquant car « la locomotive tchèque » a tout de même pulvérisé pas moins de 18 records du monde.
Dans ce petit opuscule, très vite lu, Jean Echenoz évoque le parcours d'un athlète attachant et hors norme, un simple ouvrier qui découvrit la course par hasard et devint un coureur extraordinaire, en même temps que l'icône du parti communiste tchécoslovaque avant d'être discrédité par ce même parti.
J ai adorée le début franchement de plus que j aime courir les description des courses er de son style mon plonger vraiment dans le roman mais j aurais aimer une fin plus victorieuse donc je suis un peu déçus de la fin mais une très bonne lecture tout de même :) j ai pris deux jours a le lire ❤
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Je n'en suis pas étonnée :)
On me l'avait offert lors de sa sortie : un excellent souvenir de lecture.