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Ce troisième et dernier volume de la Correspondance de Hegel s'étend de l'année 1823 jusqu'à sa mort survenue en 1831. Durant ces années où Hegel consacre presque toute son activité à son enseignement à l'Université de Berlin, commence à se former une école hégélienne étroitement attachée à sa doctrine et, malgré les attaques hargneuses de ses adversaires, Hegel apparaît comme le
maître incontesté de la philosophie allemande. Au premier rang de ses admirateurs, il convient de citer Victor Cousin, auquel le lie une étroite amitié dont leur correspondance apporte le témoignage, et qui s'efforce de faire connaître en France la philosophie hégélienne. La dédicace à Hegel de la traduction du Gorgias de Platon par Cousin, que nous publions en annexe avec d'autres documents, exprime avec chaleur cette amitié et cette admiration. On lira avec un intérêt particulier les lettres adressées par Hegel à sa femme lors de son voyage à Paris («cette capitale du monde civilisé») en septembre 1827, et dans lesquelles s'exprime, en même temps que sa reconnaissance pour l'accueil amical de Cousin, son intérêt très vif pour les formes les plus diverses de la culture française, qu'il s'agisse du Musée du Louvre, d'une illustre tragédienne du Théâtre-Français ou d'un pèlerinage à Montmorency en mémoire de Jean-Jacques Rousseau.
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