"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1937, Prison sans barreaux de Léonide Moguy révèle une jeune actrice de seize ans, blonde, racée, à la fort personnalité. Pendant trois ans, Corinne Luchaire, parfois comparée à Greta Garbo, enchaîne plusieurs films, dont Conflit et Le dernier tournant, adaptation du Facteur sonne toujours deux fois. Atteinte de tuberculose, éloignée de l'écran pendant la Seconde Guerre mondiale, elle mène alors une « drôle de vie » (le titre de son autobiographie) de femme très libre. Son père est Jean Luchaire, patron de la presse collaborationniste, qui sera fusillé à la Libération. Frappée d'indignité nationale, oubliée, Corinne Luchaire meurt en 1950 à quelques jours de ses vingt-neuf ans. Cette biographie rappelle à notre mémoire une actrice hors pair, foudroyée en pleine ascension, qui hante notamment l'oeuvre de Patrick Modiano.
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