Cet ouvrage explore la relation entre rêve et connaissance au cours du 18e siècle et à l'approche du mouvement romantique. Il décrit comment le rêve, comme phénomène littéraire et culturel, était représenté dans les discours dominants de la seconde moitié du 18e siècle, et comment l'évolution de ces discours reflète le changement d'épistémê qui, d'après Michel Foucault, se serait produit au passage du 18e au 19e siècle. Vesna Petrovich offre une nouvelle lecture d'ouvrages de Diderot et de Rousseau, ainsi qu'une présentation de textes moins connus de théologiens et de philosophes tels que Condillac, Formey, La Mettrie et Cabanis. Cette recherche indique les points d'émergence de nouvelles épistémologies et aboutit à une meilleure compréhension du 18e siècle et de la relation entre littérature et connaissance, à la lumière des textes critiques contemporains.
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