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Chroniqueurs d'un siecle: balzac flaubert & stendhal demiurges du xixe - les peintres d'une culture

Couverture du livre « Chroniqueurs d'un siecle: balzac flaubert & stendhal demiurges du xixe - les peintres d'une culture » de Ndiaye Ibrahima aux éditions Editions Universitaires Europeennes
Résumé:

Le roman a certes acquis ses lettres de noblesses au XIXe siècle, mais il a surtout permis l'invention d'un modèle de représentation du social mis en oeuvre à la faveur d'une habile exploitation de la métaphore scénique par des auteurs, aujourd'hui célébrés, eu égard à leurs talents : Flaubert,... Voir plus

Le roman a certes acquis ses lettres de noblesses au XIXe siècle, mais il a surtout permis l'invention d'un modèle de représentation du social mis en oeuvre à la faveur d'une habile exploitation de la métaphore scénique par des auteurs, aujourd'hui célébrés, eu égard à leurs talents : Flaubert, Balzac Stendhal. C'est exactement ce « construit » social, fonction d'un cadre de référence, legs des temps modernes, qui nous intéresse dans cet ouvrage. Et c'est en jouant l'imbrication des construits du personnage et de leur dénivellement que ces auteurs inventent un mode de représentation du social dont on perçoit mieux, à distance, et des siècles après, la nouveauté et l'intérêt. La sociologie contemporaine a mis l'acteur social à l'honneur, en nous mettant en garde contre toute vision traditionnelle fondée sur l'opposition de l'individu et de la société. Madame Bovary, Le Rouge et le Noir, Le Père Goriot, en regard, semblent nous mettre en garde contre les effets pervers d'un tel choix. Il ne s'agit pas d'opter pour l'un ou l'autre: l'intelligibilité du social, mais aussi celle de l'histoire et du changement, requiert le maintien du sens de leur imbrication.

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