"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Même sentiment qui donne envie de partager l'aventure. BàV JM
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Nous suivons dans un premier temps la vie du couple de Nina et Vladimir qui ont eu 2 garçons : Serge et Jean. Serge fait l'admiration de ses parents et va se marier avec Mathilde dont va nous être raconté la vie commune. Les personnages et les relations sont décrits avec beaucoup de précisions par Alice Ferney. Nina aurait pu être attachante, Vladimir a un coté ours tendre même s'il reste très ancré dans le partriacat il sera amoureux de sa femme jsuqu'au bout et malgré tout. Par contre Serge est excécrable et occupe une bien grande partie du roman, un peu trop à mon gout !! J'ai trouvé que ce roman donnait une image très plombante de la vie de couple où les cris et autres querelles sont rarement compensées par des moments de partage joyeux. Il faudra être bien amoureux pour s'engager après avoir lu ce livre.L'écriture précise et vivante fait que l'on a malgré tout envie d'aller au bout de ce récit, même si le final est un peu brutal et téléphoné.
Il y a Serge adulé par ses parents, Serge qui ne doute de rien, plongé dans un égoïsme sans fond. Et il y a Marianne sensible, dénigrée par sa mère, sans confiance, en manque de reconnaissance. Et puis il y a eux, leur rencontre, leur couple, leur mariage, leur famille.
De la création d'un couple à sa destruction, Alice Ferney décripte les évènements un à un. Elle les dissèque finement dans une analyse psychologique implaquable.
Pourquoi se met-on en couple et quel conjoint est choisi et pourquoi ? L'éducation que l'on reçoit depuis la naissance, l'histoire de nos parents, ce que l'on transmet à notre tour à nos enfants, tout y passe.
Un grand roman, fort et puissant qui remet en question, qui interroge aussi souvent. Une écriture riche et fine qui nous emporte dans les mécanismes du couple pas toujours bien huilés.
J'ai beaucoup aimé découvrir la psychologie des personnages qui se dévoilent peu à peu au fil des pages, qui nous embarquent dans le chamboulement de leur vie.
Une belle découverte.
"Mais pourquoi comparer les personnes ? Pourquoi parler des autres en se mortifiant de leurs qualités qu'on ne possède pas, au lieu de se réjouir aussi de celles que l'on a ?"
"Il ne cherche pas à être consolé ou plaint, il voudrait être compris. Il ne cherche pas une peau, il cherche une intelligence. Il ne demande pas à coucher, il demande à parler. Il voudrait une page où écrire son histoire. Ce n'est pas une fille qu'il a envie d'allonger, mais l'avatar de cette rupture qu'il voudrait mettre à plat."
Très bon roman avec une très bonne analyse psychologique des personnages.
Pour un aperçu du livre : https://lasoifdelireblog.wordpress.com/2016/03/27/cherchez-la-femme-dalice-ferney/
Cherchez la femme est une ode à l’amour qui parfois construit des couples et parfois les détruit. 550 pages de va-et-vient amoureux nous feront vivre toutes les étapes de la vie : de la naissance au décès, des rencontres aux déchirures amoureuses, des débuts prometteurs aux réussites professionnelles, des espoirs inavoués qui ne sauront être comblés et des sentiments cachés ou falsifiés pour s’arranger avec la vérité…
J’ai découvert Alice Ferney en 2000 avec La Conversation amoureuse, je l’ai suivie fidèlement ces dernières années mais c’est avec Cherchez la femme que j’ai pris le plus de plaisir, un vrai coup de cœur.
Roman qui curieusement m’a fait penser au dernier roman de Lionel Duroy, « Vertiges » car il y est question d’un couple qui se délite, et qui est « ausculté » à travers plusieurs prismes pour essayer de comprendre d’où vient cet échec.
Le couple Serge-Marianne (comme celui de Vladimir et Nina), on le sait dès le début, se forme sur un malentendu, sur des faux-semblants que la vie va faire exploser. Construit-on un couple sur un désir que l’on transforme en sentiment ? L'amour, le mariage, le passage du désir initial au sentiment dans la durée et le quotidien sont « autopsiés » ici avec une précision quasi chirurgicale. Comme chez L. Duroy, Alice Ferney remonte aux origines, au passé de chaque protagoniste de ce couple (les parents, même les grands-parents) pour expliquer le présent.
Alice Ferney continue d’analyser le couple, les rapports amoureux mais se montre ici impitoyable en passant tout au peigne fin, depuis les fondations (Serge est avant tout le fils de Nina avant d’être le mari, l’amant de Marianne).
Je déplore pourtant certaines longueurs auxquelles Alice Ferney ne nous a pas habitués, moi qui avais tant aimé La conversation amoureuse. Ce récit couvre plus de soixante-dix ans d'une histoire familiale, pourtant les événements qui ont marqué la vie des protagonistes sont survolés pour laisser place aux personnages, à leur personnalité, leurs comportement, leur réactions et ceci parfois de manière redondante. Le propos est finalement très sombre et à cela non plus Alice Ferney ne nous avait pas habitués.
Mais l’écriture reste sublime, chaque phrase, chaque mot sont parfaitement soignés, et procurent toujours un véritable plaisir de lecture
L’ensemble des critiques que j’ai lues crient au chef-d’œuvre. Je n’irai pas dans leur sens.
Nous sommes ce que nos parents ont fait de nous ou, du moins, ce que nos mères ont fait de nous. C’est, en gros, ce que l’auteure va tenter de nous démontrer durant les 528 pages de son roman.
Alice Ferney relate dans ses moindres détails l’histoire des parents de Serge Korol, leur rencontre, les liens qui les unissent à leurs enfants, les conflits qui les opposent…Puis elle passe à l’évolution du couple Serge/Marianne qu’elle va étudier avec la même minutie. Elle analyse leurs réactions, décortique leur psychologie, explique encore et encore comment ils sont devenus ce qu’ils sont, prédit ce qui va leur arriver...
Mais pourquoi s’appesantir sur les mauvais moments, les rancœurs, les non-dits… ? Pourquoi passer quasi sous silence les épisodes heureux ?
Le roman est rédigé dans un très beau style, agréable mais conventionnel.
Les personnages ne sont guère sympathiques et le contenu est répétitif : peu d’action, peu de dialogues, beaucoup (trop ?) d’analyse. C’est long, c’est lent et, au bout du compte, j’ai trouvé cette étude de mœurs bien ennuyeuse.
Une écriture d'une grande finesse et des personnages troublants de vérité. Voilà un roman attachant qui pousse l'analyse psychologique très loin pour notre plus grand bonheur de lecteur. Peut-être quelques longueurs, quelques répétitions ? Mais certainement des portraits de mères qui resteront longtemps dans notre mémoire.
Quand on a lu une fois A.Ferney on y revient !Ce gros livre ici m'a fait craindre au début un certain étouffement,et non ,l'histoire vous prend et ne vous lâche plus,je n'imagine pas l'auteur avoir ressenti tous les sentiments décrits ,mais c'est d'une telle justesse que forcément on y trouve quelq'écho à sa propre vie.Du grand art!
Même sentiment qui donne envie de partager l'aventure. BàV JM
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