Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Sybille croit aux histoires qui finissent bien. Elle a beau savoir de quelle manière est morte Jeanne d'Arc, quand elle regarde un des films qui lui ont été consacrés, Sybille ne peut s'empêcher d'espérer qu'un pompier vienne la tirer d'affaire. Alors comment imaginer que la réalisation de son propre long-métrage va virer au film catastrophe ? Toute à sa passion, l'apprentie cinéaste refuse de se laisser abattre par les problèmes qui s'accumulent. Producteurs qui écrivent les scénarios, actrices qui entrent en résistance, agents hystériques, financiers qui ne financent pas : tout va s'arranger, elle n'en démord pas. Son enthousiasme aveugle lui donne des ailes. Celles du pigeon que l'on plume ou celles du dindon de la farce ? Comédienne et réalisatrice comme son héroïne, Sylvie Testud est aussi romancière. Avec l'humour et l'autodérision que ses lecteurs lui connaissent, voici les mésaventures drolatiques que lui valent quelquefois sa confiance dans sa bonne étoile et dans le genre humain. Et en bonus une visite inédite dans les couloirs de l'« usine à rêves » cinématographique où le public ne va jamais...
J'ai lu ce texte après avoir vu le film plusieurs années auparavant. Quel régal ! On revoit bien sûr les images du film, les actrices parfaitement géniales. Etonnamment, je ne garde aucun souvenir d'Adrien dans le film, alors que les dialogues de la narratrice avec son compagnon sont une des réussites du livre. du coup, comme disent les jeunes, je vais reregarder le film ! Et peut-être me plonger dans Chevalier de l'ordre du mérite, où le personnage d'Adrien reparaît.
C'est le métier qui rentre !
Sylvie Testud égratigne l'image parfaite pour nous donner à voir les coulisses de son métier. Caricatural mais sans doute un fond de vérité.
Le synopsis : Sybille est d'un optimisme sans faille : son premier film elle va le réaliser ! Un brin naïve, elle va se laisser éblouir par des producteurs tyranniques et tant pis si tout le monde a tort : financiers intraitables, amis et famille qui n'y comprennent décidément rien, agents suspicieux…
J’ai déjà lu deux livres de Sylvie Testud. Sans être de la grande littérature, j’y avais trouvé mon compte, le style était agréable, le ton plein d’humour.
Or, dans C’est le métier qui rentre, je me suis plutôt ennuyée.
Une actrice décide d’écrire son premier film en temps que réalisatrice. Contre l’avis de tous, elle choisit un producteur mal aimé du milieu. Elle va de déboires en déboires.
Le seul point un peu positif est que ce livre nous fait découvrir l’envers du décor du cinéma. Mais ça ne suffit pas hélas à en faire un bon livre.
Une histoire qui se lit rapidement avec une écriture fluide et pleine d'humour. Un moment sympathique de lecture dans l'envers du décors cinématographique.
Un peu déçue par le dernier roman de Sylvie Testud. Evidemment, son écriture fluide, son humour teinté d'ironie font toujours mouche. Et là, son sujet paraissait passionnant sur le papier. Sybille, actrice à succès, cherche a réaliser son deuxième film. Elle tombe dans les griffes d'un couple de producteurs complètement cinglés qui vont faire tourner son entreprise au désastre : les acteurs chipotent et font des caprices, son agent est inflexible, les financement se font introuvables, ses producteurs lui font réécrire 10 fois son scénario en le dénaturant un peu plus chaque fois, etc... Vouloir peindre l'envers du décor du cinéma, c'est une très bonne idée mais bizarrement, son roman fonctionne mal. On a du mal, bien du mal à comprendre comment et pourquoi Sybille continue de faire confiance à des gens visiblement en dessous tout et caractériels. Du coup, quand le grand final arrive, on se dit qu'elle l'a plus ou moins bien cherché quand même... Ses personnages sont un poil trop caricaturaux, et puis on se doute quand même assez vite de comment çà va finir ! Même si çà se lit vite (c'est assez court), c'est un roman loin derrière son meilleur, à mes yeux "Le ciel t'aideras" et derrière aussi "Gamines". En queue de peloton en somme, dommage...
Evidemment ce n'est pas de la grande littérature mais le style est clair, sans chichi. Et surtout, il y a ce côté ironique pour parler de cette course effrénée pour réussir à monter un film en essayant de croire jusqu'au bout à la bonne volonté de gens peu scrupuleux. Tout ça en tentant de maintenir un semblant de vie personnelle. Cette histoire est rapidement lue mais on passe un bon petit moment.
Des phrases courtes et simples, dans un registre familier, de l'humour, des péripéties, voici un roman qui se lit facilement, d'une traite. Entre soucis familiaux et problèmes professionnels, notre charmante héroïne a fort à faire ! Et le lecteur, entre deux sourires, apprend comment se monte un film, de la rédaction du scénario au premier jour de tournage...
Un petit roman sympathique donc, mais je n'ai pas été séduite plus que cela... Il lui manque un petit quelque chose selon moi, peut être un style un peu plus travaillé ou un humour un chouia plus corrosif.
http://andree-la-papivore.blogspot.fr/2014/03/cest-le-metier-qui-rentre-de-sylvie.html
, Sylvie Testud touche un peu à tout (mais comment fait-elle ? ) et arrive à insuffler son énergie dans ce petit roman idéal pour un trajet en train. Avec des phrases courtes, simples, elle arrive à rendre son histoire haletante. On suit le rythme effréné de l'héroïne complètement absorbée par son projet de film et luttant pour que sa vie personnelle ne bascule pas dans un enfer domestique pourtant pas loin. Un peu caustique, non dénué d'humour, son roman se lit d'une traite. On est très vite dans la peau d'une comédienne célèbre et on compatit au trouble que laisse infuser ses producteurs, véritables personnages, hauts en couleurs et totalement déjantés. Sylvie Testud décrit d'une plume alerte ce monde qu'elle connait évidemment très bien. Le lecteur que j'ai été, a été heureux de pénétrer dans les coulisses de la préparation d'un film, tout en restant persuadé que la réalité doit être bien pire que ce qui est décrit ici. Et même si l'on s'en doutait un peu, on a la démonstration que dans le cinéma beaucoup de choses sont loin d'être artistiques et que souvent l'art s'efface complètement derrière l'industrie, donc l'argent. Quand en plus viennent se greffer des tempéraments proches de la dinguerie, on n'est plus du tout étonné que, devant la projection de certains films, on puisse se dire : mais qui a pu donner son fric ou convaincre des financiers à miser un kopeck sur un tel navet?
Roman agréable donc, facile à lire, pour les amateurs de comédies rythmées et les amoureux du cinéma, qui continue à nous rendre Sylvie Testud toujours un peu plus sympathique.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !