Un témoignage plein d’espoir face aux méandres de la souffrance psychique.
" Les cliniques spécialisées, je connais. Je m'y suis frotté comme on s'arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les épaules tombantes. J'ai été un parmi eux. " Une dépression ne ressemble pas à une autre. Gilles Paris est tombé huit fois et, huit fois, s'est relevé. Dans ce récit où il ne s'épargne pas, l'auteur tente de comprendre l'origine de cette mélancolie qui l'a tenaillé pendant plus de trente ans.
Une histoire de famille, un divorce, la violence du père. Il y a l'écriture aussi, qui soigne autant qu'elle appelle le vide après la publication de chacun de ses romans. Peut-être fallait-il cesser de se cacher derrière les personnages de fiction pour, enfin, connaître la délivrance. "Ce ne sont pas les épreuves qui comptent mais ce qu'on en fait ", écrit-il. Avec ce témoignage tout en clair-obscur, en posant des mots sur sa souffrance, l'écrivain nous offre un récit à l'issue lumineuse.
Parce qu'il n'existe pas d'ombre sans lumière. Il suffit de la trouver.
Un témoignage plein d’espoir face aux méandres de la souffrance psychique.
"Ce livre n'est pas une autobiographie mais des éclats de vie pour mieux comprendre les méandres de la dépression", nous avertit Gilles Paris, l'auteur de ce récit paru chez Flammarion. Un récit, pas un roman, puisque l'écrivain a choisi ici de revenir sur le douloureux parcours, les étapes qui ont fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui, la jeune soixantaine, époux comblé de Laurent, romancier accompli, attaché de presse au service de ses congénères, grand ami de Janine Boissard (mon écrivain modèle), un être humain tout simplement.
Sous-titré fort justement "De l'ombre à la lumière", ce récit sincère m'apparait comme un formidable message d'espoir, une remarquable leçon de vie. Mais que de souffrance pour en arriver là. Je ne vous cache pas que j'ai beaucoup hésité à me lancer dans cette lecture. Trop d'échos, de résonnances en moi. Mais, malheureusement, je pense aussi que nous sommes nombreux à connaître et à vivre cette maladie (c'en est une puisque soignée par des psychiatres et écoutée par des psychologues) et je me devais de m'en imprégner, de la faire mienne pour, à mon tour, en parler, oser et vous dire les bienfaits de cette confiance que Gilles Paris nous offre avec tant de générosité.
La première fois que Gilles Paris a frôlé la mort, c'est quand son père, en plus de ses paroles assassines, a levé la main sur lui. Une enfance, une jeunesse bafouée, reniée qui le conduisent à tout juste 30 ans à sa première tentative de suicide. Gilles Paris n'en peut plus, ne veut plus vivre et se laisse alors aller aux dérives les plus extrêmes, brûlant sa vie, la laissant se consumer à petit feu ou dans des flammes qui embrasent et détruisent tout. Ou presque.
Par huit fois, Gilles Paris se confrontera à cette douleur insupportable, à cette chute vertigineuse. Par huit fois, il se relèvera, s'en remettra. Au prix d'efforts immenses accompagnés de patience, d'attentions, d'écoute et d'amour. Grâce à la présence à ses côtés d'amis fidèles, sincères, qui lui laissent entrevoir tout ce à quoi il peut prétendre encore, qui le confrontent à ses qualités, ses défauts aussi, et qui restent présents, toujours, malgré les crises, l'angoisse, la mélancolie prégnante et les rechutes.
Ce récit révèle une force incroyable et une profonde humilité. Une conscience extrême de ce que cet homme a dû vivre, a vécu, vit et va vivre encore. Il y a de la violence dans ces mots mais aussi, et surtout, il y a de l'amour, de l'espoir et une confiance absolue en demain. "Certains coeurs lâchent pour trois fois rien". Mais combien d'autres tiennent?
Certains cœurs lâchent pour trois fois rien n’est pas une autobiographie. Il s’agit de fragments de vie, de morceaux tranchants comme du verre. C’est la dépression à répétition qui serre le cœur, écorche l’espoir et coupe les liens.
De sa première dépression à l’âge de 33 ans, après des années d’alcool, de drogue, d’amitiés illusoires, éphémères, et de déceptions amoureuses, Gilles Paris raconte. La dépression comme une bête sauvage, qui ronge, gagne du terrain, qui domine. Huit en trente ans, une dizaine de tentatives de suicide, de multiples séjours en psychiatrie. L’auteur est perdu, mais trouve en l’hôpital un lieu qui le rassure. Il ne demande rien sinon de se laisser porter d’un lit à un banc, d’un banc à une chaise avant de retourner au lit. Il y est entouré de personnes qui souffrent, elles aussi, et n’affronte pas le jugement. Il y survit, dans une autre normalité.
Je connaissais l’auteur, ses personnages émouvants, sa poésie si particulière, mais je ne savais rien de l’homme. Un homme qui avait tout réussi et qu’une maladie, cette incroyable maladie qu’on ne voit pas, a coupé du monde. Elle l’a privé d’exercer son métier d’attaché de presse, de toute vie sociale, de son corps même qui souffrait des fluctuations de poids importantes engendrées par la prise de médicaments. Et toujours à ses côtés, Laurent, son mari aujourd’hui. J’ai été très touchée par ce texte sans fard ni sans apitoiement, par sa sincérité, sa simplicité. De mémoire, je n’ai lu aucun ouvrage qui aborde la dépression sous cet angle, mettant largement de côté le pourquoi des choses pour s’attarder sur le « comment était-ce à ce moment précis ». L’auteur confie bien, à travers son tempérament destructeur, qu’il porte la blessure d’un père violet, verbalement et physiquement, la tristesse d’une mère démissionnaire, mais sans accabler personne. Il évite le cliché qu’on attend tous : la thérapie par l’écriture. Si elle est un exutoire évident, l’écriture lui permet, semble-t-il, avant tout, de prendre une distance essentielle : « Les mots de la fiction pour dire la réalité. » Parfois, aussi, elle est comme un paratonnerre.
Avec beaucoup de sobriété, Gilles Paris laisse entrevoir des points de lumière dans ces années noires, et rend hommage à tous ceux qui l’ont soutenu durant la maladie. Un témoignage qu’il faut lire : sans livrer d’explication prétentieuse et universelle de la dépression clé en main, il autorisera peut-être une lueur d’espoir, à ceux qui souffrent, à ceux qui les épaulent au quotidien. À ceux qui commencent à ne plus y croire. Et pour découvrir la sensibilité d’un très bon auteur.
C’est dès les premières pages que le ton nous est donné par Gille Paris ; ceci n’est pas une autobiographie mais des bribes de vie où dépressions, rémissions, démons personnels et opposition avec le père de l’auteur vont rythmer ce récit.
C’est pour le lecteur un pan entier de la vie d’un homme qui se découvre et pour moi un profond changement dans l’idée que je croyais me faire de cet auteur, décidément très surprenant et si profondément humain.
S’ouvrent alors 29 courts mais percutants chapitres que pour ma part je n’ai pas pu lire d’une traite tant la charge émotionnelle se révèle forte. J’ai du, souvent, reprendre certains des passages de certains de ses livres pour avoir le nouvel éclairage délivré mais aussi pour souffler tout simplement. Les images fortes, la douleur, même assumée par l’auteur, les turpitudes mais aussi les regains d’optimisme ne peuvent pas laisser indifférents.
Les clés de l’ensemble du récit c’est un ensemble d’éléments qui traverse un peu de trente années de la vie de Gilles Paris :
- d’abord la rupture entre l’auteur et son père, cet homme qui ne voit en son fils qu’un raté à l’image un peu de sa famille qu’il va prestement abandonné.
- le manque de père et sa recherche d’un substitut d’image paternelle.
- le support de famille qu’il tente de devenir envers sa mère et sa sœur.
- la recherche de son identité sexuelle.
- les errances opiacées probablement liées à ce milieu littéraire et à certains de ses travers.
A tout cela il faut ajouter bien évidemment la démonstration et le démontage du processus de la dépression si déroutants et aussi l’affection que porte Gilles Paris à la communauté des soignantes et soignants et des frères et sœurs de dépression dans les différents établissements qu’il a dû fréquenter.
C’est le témoignage d’une rare sensibilité d’un rescapé, de chutes et de résurrection, d’une mise à nu inédite, d’une histoire d’amour…. Bien des choses à dire et surtout à dire, à faire découvrir et partager.
Un récit a vif, un auteur qui nous conte la souffrance moral et physique de la dépression.
Dépression du au fait d'un père violent ou déjà tout jeune les mots et les paroles gifle littéralement et resterons ancrés autant une brulure au fer rouge.
Une vie qui ressemble a une bouée jetée a la mer, on essaye de s'y accrocher et de poursuivre afin de s'en sortir.
Une jeunesse fait de troubles, la découverte de la drogue, les premiers émois puis le sexe découvert avec d'autres et le divorce des parents.
Et comme une bête enfoui au fond de soi, le mal être qui s'insinue au plus profond du corps et de l'esprit au point d'unique solution : l' hôpital psychiatrique.
Des années de combat avec cette "bête" qui ne laisseras de cesse a Gilles et qui de par ce fait connaitras des rechutes constantes.
Un être blessé qui tenteras de guérir mais qui conserveras en lui une cicatrice indélébile.
La violence du père y est décrite a tel point qu'on ressent toute cette souffrance endurer et oui!! certains cœurs lâchent pour trois fois rien...
Celui de Gilles a tenu bon, Laurent son ami de part son amour y a beaucoup contribué et on ne peut que saluer sa détermination a l'en sortir, sa présence, sa patience et sa compréhension qui en a fait un mur solide sur lequel Gilles peut se reposer en toute sécurité.
Un livre qui ne laisse pas indemne et dont je salue le courage de l'auteur pour cette mise a nu qui je lui souhaite puisse lui être libérateur.
Un grand merci a lecteurs.com pour cette découverte.
Avec ce récit, Gilles Paris nous propose un livre différent a ce que nous étions habitué jusqu’à aujourd’hui et pourtant pas si éloigné que cela. Si l’on revient quelques instants sur la Courgette, Papa et Maman sont mort, au pays des Kangourous ou bien encore le vertige des falaises, l’on retrouve cette mélancolie qui caractérise tellement les écrits de l’auteur.
Dans son dernier livre, Gilles Paris ne nous propose pas un roman, mais un récit, il parle sans tabou d’un thème qui lui l’est bien tabou : la dépression. Il revendique également que ce livre n’est pas une autobiographie et pourtant par moment, on en vient à se poser la question la frontière entre la réalité et l’imagination sont ici difficile à déterminer, mais seule l’auteur connaît la vérité.
On imagine également que l’auteur a préféré le récit au roman, car il n’a pas voulu s’encombrer de détails, mais s’atteler au sujet important de ce livre : la dépression.
Pour peu que vous connaissiez des personnes atteint par ce mal, on a l’impression d’un déjà vu, avec les hauts, les bas, les bas très bas à toucher le fond, les maisons de repos, les urgences. Et Laurent, qui l’accompagne, souffre pour l’être aimé qui se perd.
Laurent cherche des réponses, entrevoit la solution, arrêter d’écrire si les rechutes coïncident toujours avec la parution d’un nouveau livre et pourtant écrire, les livres est ce qui permet à Gilles Paris de rester à flots, sans parler de Laurent toujours là pour lui.
La dépression est un mal incontrôlable, complexe qui revient s’insinuer dans ces vies qu’elle a choisi de détruire à petit feu. Je comprends mieux aujourd’hui cette mélancolie que l’on retrouve dans l’ensemble de l’œuvre de Gilles Paris.
Ce livre m’a véritablement touché par sa sincérité, cette mise à nue toujours avec pudeur pour parler de ce que l’on ne parle pas ou si peu : la dépression.
Sur le blog: https://www.bouquinovore.com/2021/03/certains-coeurs-lachent-pour-trois-fois.html
De la trentaine à aujourd’hui, soit sur un intervalle de quelque trente ans, l’auteur a surmonté huit dépressions et survécu à une dizaine de tentatives de suicide. Il revient dans ce livre sur ce parcours de vie accidenté, laissant entrevoir quelques pistes d’explication dans son histoire familiale, marquée notamment par le divorce de ses parents et la violence de son père, mais surtout nous donnant à percevoir la terrible lutte qu’il lui a fallu mener, chaque fois, pour s’arracher des ténèbres et retrouver la lumière.
Ce récit n’est pas une autobiographie et n’entre pas dans le détail de ce qui, chez Gilles Paris, a pu lui faire perdre l’équilibre de façon si persistante. Le but n’est pas tant ici d’expliquer les causes, que de faire comprendre, avec la plus grande pudeur et le minimum de bribes de vie personnelle, la réalité de ce trouble revenu régulièrement empêcher le cours de sa vie. Bien sûr, l’on ne peut que rester pétrifié devant tant de souffrance, alors que le texte laisse entrevoir les années folles d’une jeunesse brûlée par les deux bouts, dans l’ivresse du sexe et de la drogue, le vertige d’une vie noctambule débridée débouchant au petit matin sur une solitude hagarde et glauque, puis, à trente-trois ans, l’effondrement, total et incommensurable, le premier séjour en hôpital psychiatrique, le combat de titan pour revenir des abysses, et les rechutes, désespérantes et interminables, étalées sur trois décennies.
De loin, la vie de Gilles Paris ressemble à une succession d’extinctions brutales de la lumière, chaque fois suivies d’une longue et pénible réémergence du néant, des passages de «vie sans magie et sans couleurs» dont il parvient à s’extirper comme à l’issue d’un combat de boxe. Que dire de son courage et de celui de Laurent, son conjoint, pour garder malgré tout le cap d’une vie commune et de la réussite professionnelle, puisque ces épreuves n’ont au final pas empêché l’auteur de mener une carrière dans l’édition et de connaître le succès littéraire avec ses huit romans. Si l’écriture n’a pas pour lui de vertu thérapeutique, nul doute qu’elle s’est nourrie, inconsciemment ou non, de cette vie en forme de montagnes russes, et de l’extrême sensibilité de cet homme brutalisé par la maladie jusqu’au plus profond de son être.
Mes appréhensions initiales face à la thématique très sombre de ce livre ne sont évaporées dès les premiers mots, incisifs et bien tournés. Sobre, sincère et courageuse, cette mise à nu ne peut que toucher le lecteur et le faire s’interroger sur les sidérants mystères de notre fonctionnement psychique.
Merci au Cercle Livresque de Lecteurs.com et aux éditions Flammarion de m’avoir fait découvrir ce livre.
L'enfance, le départ du père et ce deuil impossible de l'amour par cette mère abandonnée à cinquante ans qui restera seule, à vivre dans le souvenir du mari volage toute sa vie. La relation au père, sa violence tant verbale que physique, les silences, la douleur du manque d'amour paternel et de reconnaissance.
Comment se construire sur autant de violence et aussi peu d'amour.
Un métier, attaché de presse, avec ses hauts et ses bas, mais toujours exercé par passion.
Des amours et des amants de passage puis la rencontre avec Laurent, mari, ami, amant, fidèle jusque dans la maladie, les crises, les dépressions. L'indispensable soutien depuis vingt ans.
Et ces dépressions qui ponctuent la vie d'années de silence, d'hospitalisation, de traitements, avant la lumière qui enfin apparaît à celui qui se tient là, sur un banc et soudain revit. Huit dépressions plus ou moins longues, pour lesquelles il est parfois difficile de guérir. Mais toujours une forme de lumière pour ce warrior qui va renaître à chaque crise de ses propres cendres pour le meilleur et pour la vie.
Un récit sans concession je l'ai dit, et surtout d'une grande sincérité. La violence de cette relation père fils est presque incompréhensible pour qui ne l'a pas vécue. On est admiratif face à l'énergie déployée pour s'en sortir malgré tout. Malgré les obstacles, les chutes, les aléas de la vie.
Si j'avais quelques hésitations à entrer dans ce récit, des dépressions ce n'est pas forcément vendeur à priori, je dois avouer que je n'ai pas du tout eu envie de le lâcher avant la fin. Il n'y a rien de morbide ou d'exhibitionniste dans ces révélations, mais au contraire une certaine pudeur à dire l'amour ou le désamour, une force aussi à parler de ses failles les plus intimes, de ses combats pour s'en sortir, qui rendent l'auteur encore plus attachant.
Chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/03/05/certains-coeurs-lachent-pour-trois-fois-rien-gilles-paris/
Gilles Paris, je me souviens l’avoir découvert il y a un peu moins de vingt ans, à travers son superbe roman : « Autobiographie d’une courgette », qui m’avait laissée un souvenir impérissable. Depuis, j’ai lu quatre de ses livres.
La mélancolie, la tristesse profonde, l’absence d’envie de vivre, en un mot la dépression : l’auteur connait bien (huit en trente ans !) et nous relate son expérience avec des mots justes, percutants, qui nous laissent une grosse boule au fond de la gorge. Un noeud qui se resserre à rendre la déglutition difficile … « La bête » (qui surgit sans crier gare quand on se croit enfin à l’abri) il tente de l’apprivoiser tant bien que mal, au fil des années, faute de parvenir à la tuer …
Des hospitalisations à répétition, ancrées dans la mémoire de Gilles Paris, serviront parfois de décor à un de ses romans … Le yoga, la sophrologie, la gymnastique, rien n’est inutile pour atténuer les effets dévastateurs d’une enfance ravagée …
Un bel hommage rendu à sa grande soeur Geneviève (installée pendant trente ans à Montréal puis rentrée à Paris) À son mari Laurent également, présent à ses côtés pour le meilleur et pour le pire. Écrire pour exorciser les dégâts provoqués par une enfance passée auprès d’un père brutal et maltraitant … Un père si violent qu’il envoie son propre fils, devenu un jeune adulte, à l’hôpital … Auprès d’une mère plutôt avare en affection … Qui vénérait tellement son mari infidèle qu’il n’y avait plus de place pour ses deux enfants … (partie en avril dernier, victime de la covid 19) Une plongée en apnée dans l’enfer de la drogue et de l’alcool, des attitudes suicidaires qui ne sont que des appels au secours désespérés … Pour mieux se reconstruire quand c’est encore possible. Une mise à nu on ne peut plus courageuse, en tout cas terriblement émouvante !
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