Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le coeur battant dans l'espoir que son héroïne s'en sorte.
Valentine vit dans une petite résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion ; son seul exutoire, le journal intime qu'elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur, cet enfant, Nathan, qui vient de souffler ses six bougies. Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur Nathan...
L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser.
Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais une chose change tout, désormais : elle n'est plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.
Livre fort :
Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur son fils Nathan..
La tension monte au fur et à mesure , bouleversant .
Le thème des violences conjugales est abordé avec justesse à la limite du supportable parfois.
Terrible, malaisant, bouleversant mais tellement vrai !
Comment (sur)vivre quand, isolée, on est victime de violences conjugales?
Pourquoi accepte-t'on des paroles, des gestes, des coups qu'on condamnerait dans d'autres foyers?
Peut-on réellement tout accepter par amour?
Voilà une partie des questions que soulève "Celle que je suis". Alors s'il n'est pas facile à lire tant certains passages soulèvent l'estomac, ce roman est nécessaire pour amener une prise de conscience et faire en sorte que tout un chacun ouvre l'œil et ne ferme pas les yeux sur des situations violentes auxquelles on peut être exposé de façon collatérale.
"Celle que je suis" c'est l'histoire de Valentine, maman de Nathan, mariée très tôt à un homme qui l'a isolée, enfermée chez elle et qui contrôle tout de ses faits et gestes. Cet homme a su tisser sa toile en douceur autour de Valentine et subrepticement l'a resserrée jusqu'à complètement l'emprisonner et la tenir sous sa coupe. Et le pire sans tout ça, c'est que Valentine lui trouve des excuses.
Comment se terminera cette histoire ? Valentine parviendra-t-elle à s'enfuir se cet enfer? Son mari ira t il trop loin?
Un roman poignant dont on ne sort pas indemne.
Ce roman est passé plusieurs sur les réseaux sociaux en étant une lecture coup de cœur pour de nombreux lecteurs.
J'ai eu envie de le découvrir à mon touret je me suis plongée dans ce récit pendant mes vacances d'été.
Un roman abordant le thème des violences conjugales, sujet difficile et non léger pour la période estivale. Je pressentais que l'écriture de l'auteure amènerait le sujet d'une manière délicate, humaine et sensible.
L'auteure dépeint avec brio les mécanismes de l'emprise mais aussi le portrait du pervers narcissique.
Une lecture qui peut-être éprouvante, selon la sensibilité du lecteur, mais qui me semble essentielle pour mieux comprendre toute la difficulté qu'ont ces femmes à quitter leur foyer tellement elles sont terrifiées, maltraitées, battues, harcelées, humiliées.
D'une justesse impitoyable, c'est une histoire qui remut et bouleverse et dont la fin est d'une tension extrême. Difficile alors de lâcher ce livre !
C'est une lecture qui m'a beaucoup plu et forcément touchée. Le sujet principal, les violences faites aux femmes, est bien traité et très réaliste sur le calvaire que vivent les femmes auprès des conjoints ou maris violents.
Etonnamment malgré la dureté de l'histoire, c'est aussi un texte solaire et optimiste. Il y a de très beaux moments où l'amitié, l'entraide, l'amour est mis en avant, ce qui allège l'ensemble.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman car c'est le combat d'une femme, d'une mère qui lutte pour survivre et protéger son enfant.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2022/08/celle-que-je-suis.html
Celle que je suis, un roman bouleversant et terriblement nécessaire.
À travers le personnage de Valentine, nous plongeons dans l’enfer des violences conjugales et empruntons le difficile chemin qui mène à la liberté. Du point de vue de personnes qui n’ont jamais vécu chose pareille, il peut paraître impensable de subir les coups et ne pas oser s’enfuir. Comment peut-on laisser faire ces atrocités ? Claire Norton répond très réalistement à cette question en instillant au fil des chapitres l’emprise du mari sur sa femme, cette manipulation de l’esprit qui fait rester la victime. Soumission, chantage affectif, privation de liberté, contrôle, violence physique et psychologique… ce cocktail abominable et pervers qui annihile celle qu’elle est profondément.
C’est aussi l’amour d’une mère et l’incommensurable dilemme entre rester et espérer que les choses changent, et fuir ce qui est impardonnable pour soi-même et pour son enfant. Tout est une question de prise de conscience, d’étincelle qui fait prendre du recul et qui éclaire un nouveau chemin, celui de la résilience et de la paix.
Mais puisqu’il existe encore beaucoup trop de Valentine sur cette Terre, je ne peux que vous recommander de lire ce roman qui pourrait être le témoignage d’une amie, d’une sœur, d’une mère… Il aide à comprendre, à se rendre compte et donne des clés pour agir de notre côté, pour tendre la main aux victimes. Il est concret et n’épargne rien. C’est un électrochoc qui reste longtemps en mémoire.
À l’instar de Suzette et Guy, les voisins de palier de Valentine, soyons celles et ceux qui aident à la reconstruction, qui avertissent et qui ne croisent pas les bras face au drame. Cette partie de l’histoire est touchante et instille beaucoup d’espoir tout au long du récit.
En bref, lisez ce roman (c’est un ordre ;)) qui renvoie à une difficile réalité mais qui nous confirme que rien n’est figé, que tout est possible lorsque l’humanité prime sur tout le reste.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2022/08/03/lecture-celle-que-je-suis-claire-norton/
Un roman qui présente des qualités, une plume qui se lit bien malgré la violence de certaines scènes, des personnages attachants dans leur majorité, un certain suspense mais je n'ai pas été sensible à ce livre, je suis restée un peu en dehors.
Ce "roman"a le mérite de poser les différents aspects de la violence conjugale.:réactions de la victime,surtout s'il y a des enfants,l'emprise,réactions des voisins etc...Très dur à lire mais ô combien réaliste.Chacun se trouvera confronter avec les différents problèmes de ce fléau.
Un livre nécessaire!tout en étant passionnant:la note fleur bleue de la fin aide à digérer un peu l'oppression constante tout au long des pages.
Après les deux romans de cette auteure que j'avais lus, "Malgré nous" et "Ces petits riens qui nous animent", j'avais pensé arrêter de suivre Claire Norton car je les trouvais trop "gentillets", avec trop de clichés et de bons sentiments.
Mais la couverture de "Celle que je suis" m'a aimantée : j'ai été touchée par cette photo noir et blanc d'une mère dont la tête repose sur les genoux d'un petit garçon, qu'on suppose être son fils, qui la regarde avec amour et semble la protéger.
J'ai donc changé d'avis et me suis plongée dans la lecture de ce roman dont le thème principal sont les violences conjugales.
Valentine subit depuis 15 ans les coups, les humiliations, la privation de liberté, l'isolement que lui inflige son mari; depuis 6 ans et la naissance de Nathan, sa seule idée est de protéger son fils de toute cette violence, de faire comme si tout allait bien, de ne pas crier sous les coups pour que son fils n'entende rien. Elle se coupe de tout son entourage par honte, culpabilité, peur, dévalorisation d'elle-même jusqu'à ce que Suzette, 65 ans, vienne s'installer dans l'appartement en face sur le même palier. Les digues qu'elle a érigées toutes ces années commencent alors à se fissurer.
Ce roman est percutant; c'est de la fiction mais on sait que cette violence conjugale abjecte existe, que des femmes en chair et en os en sont victimes, que des enfants en subissent les dommages collatéraux quand ils n'en sont pas directement les victimes.
Claire Norton campe des personnages très réalistes, psychologiquement fouillés; le processus d'emprisonnement psychologique, d'emprise, qui conduit l'extérieur à se demander pourquoi ces femmes ne fuient pas est magnifiquement décrit. Les scènes de violence sont crues, difficiles à lire mais nécessaires car ces horreurs existent.
Le roman insiste aussi sur la façon dont Nathan, le petit garçon vit cette violence : peur, envie de se cacher, de disparaître mais aussi désespoir de ne pouvoir défendre sa mère, haine du père. Enfance saccagée.
D'autres thèmes importants sont aussi évoqués : l'indifférence ou la lâcheté de ceux qui savent mais ne font rien, le rôle essentiel des associations d'aide aux femmes violentées, le rôle salvateur de la parole, le besoin d'écrire pour transmettre, la lecture comme exutoire.
Un roman extrêmement dur, qui n'élude rien des violences conjugales, mais qui fait mieux ressentir au tréfonds de soi qu'un article de presse ou un reportage, l'horreur que vivent les femmes qui subissent les violences de leur conjoint. Claire Norton nous incite, par ce roman, à ne pas juger mais à essayer de comprendre.
Cependant, "Celle que je suis" n'est ni un témoignage, ni un essai mais bien un roman avec une belle histoire de relations humaines et d'amour. Un roman qui déclenche un flot d'émotions : colère, écœurement, peine, espoir... bref, un roman qui fait vibrer.
Premier roman que je lis de cette autrice et quelle claque ! Il est vrai que ce livre est un page turner, qu’on le lit quasiment en apnée tellement il est oppressant. Claire Norton a ce talent de nous faire quasiment vivre les scènes de violence et on souffre comme souffre Valentine. Rarement je trouve ce thème des violences conjugales n’a été aussi bien abordé et retranscrit. Tout sonne juste et on ressent beaucoup d’empathie pour Valentine, dès les premières pages. Et quelle belle rencontre que celle de Valentine et de Suzette et ce lien si fort qui les unit, cette évidence. Et le petit Nathan qui protège sa mère et fait preuve d’une extrême maturité, face à l’adversité. Un coup de cœur.
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