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Célébration de la pomme de terre

Couverture du livre « Célébration de la pomme de terre » de Thomas Follain aux éditions Heros Limite
Résumé:

Jean Follain trouve naturellement sa place dans notre catalogue : il se situe aux côtés d'écrivains comme Élie Reclus (Le pain), Jean Giono (Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix), ou plus simplement encore Auguste Jotterand (Cuisine de guerre). On connaît aussi la complicité de... Voir plus

Jean Follain trouve naturellement sa place dans notre catalogue : il se situe aux côtés d'écrivains comme Élie Reclus (Le pain), Jean Giono (Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix), ou plus simplement encore Auguste Jotterand (Cuisine de guerre). On connaît aussi la complicité de l'écrivain avec Charles-Albert Cingria, avec qui il fréquentait les cafés populaires du Paris de l'après guerre.
« Poète de l'objet », et en cela proche de Francis Ponge, Follain a toutefois developpée une poésie qui lui est propre. On retrouve ces traits particuliers dans Célébration de la pomme de terre, texte paru en 1966 chez Robert Morel et épuisé depuis de nombreuses années. Comme le souligne Bernard Veck dans un article consacré à l'auteur : « Follain s'attarde sur l'aire géographique occupée par l'empire de la pomme de terre, sur ses aventures historiques, décline voluptueusement les noms et les formes du tubercule, les couleurs de ses fleurs, les recettes variées auxquelles il participe, flâne aux anecdotes et aux souvenirs d'enfance, s'autorise quelques archaïsmes lexicaux et syntaxiques, et déploie un plaisir de décrire et de raconter (...) » Jacques Réda, dans sa préface au livre de Follain La Table, affirme quant à lui que « La gastronomie de Follain ébauche plutôt une esthétique, voire une morale. L'attention aux moindres détails y est la même que dans ses poèmes, et l'art de les inclure dans une subtile mais robuste composition. On ne poussera pas davantage le parallèle. Un poème, bien sûr, n'est pas un repas. Mais un repas selon Follain se rapproche d'un poème, et constitue en tout cas un moment civilisateur sinon vraiment religieux : la voix se contient, les gestes se ralentissent, le civet et la pomme de terre prennent leur saveur d'éternité. »

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