80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je ne crois pas en l'indifférence. Mais je ne crois pas que, pour toucher, les mots, les phrases doivent à tout prix s'amonceler, imitant les montagnes.
Je ne crois pas en Dieu. Vivre sans Dieu et vivre cependant comme sous un reflet de la Divinité ! Cet état qui est le mien depuis ma post-adolescence, il m'est venu sur le tard l'idée - non, le besoin - d'en proposer l'exemple à des frères inconnus et donc de le décrire et de l'analyser. Pour les aider à vivre ? Mieux, pour faciliter gracieusement leur mort.
Afin qu'ils sachent bien que je ne suis pas un diplodocus, j'ai évoqué des faits de mon passé, tandis que j'exprimais les méditations qu'a appelées ce qui me reste d'avenir et dont plusieurs, en prime, traitent de la chose publique.
Je ne crois pas au Diable. Car aujourd'hui le Diable n'est plus Satan mais l'Ov"e"m que mes lecteurs, si, dans la couche conjugale, ils me lisent à voix haute pour bercer leur épouse, prononceront "ovem". Je me suis attaché non seulement à déceler cet Ov"e"m partout où, d'ailleurs, il ne se cache guère, mais aussi à l'asperger farouchement d'encre bénite par l'auteur mécréant de ces lignes.
Dans un joli volume de la collection "Ce que je crois", Jean Rostand déclarait : "Qui a vraiment ressenti, vécu le tourment de la question intérieure" - le tourment de qui, n'ayant pas la Foi, n'a su la remplacer - "ne parvient pas à concevoir d'où pourrait jamais lui venir l'apaisement." J'aimerais que ce petit livre, modeste en tout cas dans ses proportions, soit, pour ceux qui me ressemblent, une recette de la paix intérieure.J.-P. G.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année