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Casse-pipe, c'est le temps de l'enfermement, devenu interminable. Témoin la longueur de cette première nuit, qui occupe toute la première séquence, mais la suite est à l'avenant. L'agressivité du monde et des hommes y prend la forme de la nuit, du froid, de la pluie, de chevaux échappés qui courent dans tout cela, et un visage que Courteline et d'autres avaient déjà fait connaître en littérature, celui des gradés et des sous-officiers, d'autant plus charognes qu'ils sont eux-mêmes plus terrorisés.L'étonnant est que, du spectacle de tant d'écrasement, qui ne cesse pas d'être sensible, naisse ligne à ligne tant de comique. Céline est ici dans toute la maîtrise de ses moyens. Le discours et l'argot militaires sont un morceau de choix pour cette rencontre de langages qui est pour lui le commencement du style.De cette transposition du vécu en mots, Tardi fait à son tour une transposition visuelle, avec la même fidélité à la sensibilité célinienne dont il avait déjà fait preuve dans son illustration de Voyage au bout de la nuit.Henri Godard.
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