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Et le western devint légende...Le Bouncer pensait couler des jours paisibles après s'être débarrassé de l'infâme Ugly John dans son pénitencier de Deep End. Mais il devrait savoir que la loi de l'Ouest est toujours impitoyable... À Barro City, l'horloger a été agressé et sa fille, Gretel, atrocement mutilée. Comment un type sans histoires et une petite si innocente ont-ils pu subir de telles atrocités ? En pourchassant les assassins, le manchot découvre que leur piste rejoint celle d'un trésor maudit au coeur du désert de Sonora au Mexique. Un lieu aride sur lequel courent de sombres légendes, si terrible que même les Indiens n'osent s'y aventurer. Bouncer pensait avoir déjà connu l'enfer. Mais il découvre que ce dernier a de multiples visages.Retrouvez le héros culte de Boucq et Jodorowsky dans une chevauchée fantastique à la rencontre des contrées les plus hostiles et des pires salopards de l'Ouest. Un western sauvage et sans limites, où les décors grandioses sont des personnages à part entière. De plus, les deux volumes de ce nouveau diptyque tant attendu paraîtront à seulement deux mois d'intervalle !
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.be
Bien, bien, bien… Alors… Comment vous dire ..? Bouncer, c’est la classe ! En quelques années, cette série est devenue l’une des références de la BD contemporaine, et c’est tout sauf un hasard. Que l’on parle du dessin ou des scénarios, tout est excellent chez Bouncer. Ce nouveau tome, le premier d’un diptyque, n’échappe heureusement pas à cette règle (immuable ?) malgré l’absence de Jodorowsky au scénario.
En effet, François Boucq nous rappelle ici qu’il n’est pas uniquement un dessinateur hors-pair, mais qu’il peut également relever avec brio le défi de nous pondre une très bonne histoire de son manchot de cowboy. Entre quiproquo tragique (on parle tout de même de la mort d’une fillette…), réalité historique (l’exécution de l’Empereur Maximilien d’Autriche par Benito Juarez en 1867) et trésor mythique (le fameux Or de Maximilien, déjà évoqué dans plusieurs tomes de la série XIII), on peut dire que l’on est servi question intrigue. D’autant que Boucq n’oublie pas les ingrédients habituels de sa série, à savoir la cruauté ordinaire de ces « braves gens » prêts à lyncher le moindre amérindien qui traîne dès qu’ils en ont l’occasion, le racisme ordinaire des passants qui insultent une asiatique dans la rue lorsqu’ils la croisent ou encore, le non moins ordinaire irrésistible appât de l’or qui semble justifier toutes les monstruosités possibles et imaginables… Bref, Welcome to the West…
Côté dessin, je ne peux que me répéter, mais c’est sublime ! Le trait est précis, les cadrages cinématographiques sont au millimètres, les couleurs, qu’elles soient éclatantes quand on est au soleil dans les grands espaces ou ternes quand l’ambiance le demande, possèdent toujours ce rendu « crade » si caractéristique de l’Ouest américain de cette seconde moitié du XIXème siècle. Les paysages sont grandioses et les villes sont magnifiquement travaillées (les villes mexicaines sont superbes !). Les mouvements des personnages sont à tomber et leurs expressions nous disent tout de ce qu’ils pensent ou ressentent. Bref, Je pourrais noyer des pages et des pages Internet sous l’encre de mon clavier Logitech™ pour vous dire à quel point je trouve le dessin de Boucq exceptionnel, mais je risquerais de vous perdre.
Bref, une nouveau tome excellent d’une série exceptionnelle. N’hésitez pas une seconde !
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