"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Son pire ennemi se cache dans ce qu'il écrit... Après une soirée arrosée, un écrivain en panne d'inspiration parvient à écrire son roman en trois nuits. Le lendemain, aucune idée d'où lui est venue l'inspiration... Mais une fois le livre sorti en librairie, quelqu'un lui attente un procès pour diffamation. Sans le savoir, il aurait donné à l'un de ses personnages, psychopathe et meurtrier, le nom de ce type. Comment le hasard a-t-il pu le conduire à donner le nom de cet homme à un personnage de fiction ? Et si son livre n'était pas un roman, s'il était en face d'un authentique meurtrier ?
Avec cette série dont chaque tome pourra se lire indépendamment, la collection Grand Angle accueille sa première dessinatrice, Nathalie Berr, au style sensible et élégant.
Fernando est un écrivain dont le premier roman a eu un succès mitigé. En ce moment, il passe une période difficile, il est en manque d’inspiration. Pour s’épancher sur ses problèmes, il voit Wanda, une prostituée qui lui fait office de psychologue. Un soir, avec ses amis, il essaye une drogue à fumer, une herbe ramenée d’un voyage. Le lendemain matin, au réveil, il ne se rappelle plus de rien, même pas qu’il a écrit sur des centaines de pages le début de son prochain roman. A sa lecture, il réalise qu’il a commencé à rédiger des premiers chapitres très prometteurs…
Le thème de Borderline est loin d’être original. Un écrivain qui écrit un récit qui s’est ou va se dérouler est récurrent sur le petit comme le grand écran ou dans la littérature.
Comment Fernando arrive à écrire un événement passé, est-ce parce qu’il a fumé, y a-t-il un esprit qui a pris contact avec lui ? Ce premier tome de Borderline apporte un début de réponse mais nous laisse dans l’attente d’une explication. A la frontière entre le fantastique et la fiction, Fernando franchit la ligne invisible, mais pourquoi lui ?
Au niveau des graphismes, j’ai apprécié le dessin très réaliste et contemporain. Les détails sont réussis, comme lorsqu’il est torse nu, assis sur son lit, on aperçoit la peau du ventre qui fait quelques plis par exemple. De plus, la ressemblance de Fernando avec l’acteur Jean Reno est frappante. Est ce fait dans ce but, de permettre au lecteur d’avoir sous les yeux un ersatz de cet acteur. Toujours est-il que le résultat est bluffant.
Un premier opus vraiment intéressant, car il démarre sur un thème peu original mais qui laisse supposer une suite beaucoup plus prometteuse. Une histoire à suivre…
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