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Un critique a écrit : La peinture de Sainte-Rose est à placer sur la pyramide des larmes.
Ce talent à saisir l'expression d'un désarroi déchirant, Sainte-Rose l'a d'abord exercé en reproduisant avec minutie le regard très particulier des foetus de canard. La vogue des portraits de foetus morts s'épuisant, il s'est attaqué aux humains vivants. Pour faire surgir dans l'oeil de ses modèles cette même lueur d'effroi halluciné, il leur balance des vacheries abominables au moment adéquat. L'ambition venant avec le succès, il décide de s'attaquer au portrait d'un couple. Le projet pose problème. Comment faire surgir cette fameuse lueur chez deux personnes différentes, exactement au même moment ? Pour atteindre ce sommet de son art, Sainte-Rose monte une véritable machination. Il organise la rencontre de deux de ses amis qui, au demeurant, lui sont très chers. À cinquante ans, Hélène est une femme superbe qui gère sa vie et sa carrière d'une main de fer. Roland, à quarante, laisse les siennes se débrouiller comme elles l'entendent. Ils ont en commun de souffrir d'un grand manque affectif et les mettre en présence revient à jeter une allumette dans une pinède un jour de canicule et de grand vent. La passion qui les noue est immédiate et sauvage. Sainte-Rose exulte. Il referme le piège en donnant à Roland l'idée d'écrire l'histoire de deux amants qui se jurent de ne jamais tricher et de toujours dire tout ce qu'ils pensent et tout ce qu'ils ressentent. Aveuglés par la passion, Hélène et Roland s'emparent de cette gageure avec l'enthousiasme et la jubilation de deux enfants découvrant un nouveau jeu. Mais où est la limite ? L'affrontement brûlant et somptueux de ces deux magnifiques personnages est un pur régal. En refermant le livre, on éprouve ce sentiment délicieux que provoque l'assurance que l'amour sait triompher des épreuves les plus rudes. À la réflexion, on se dit que si l'envie vous prend de jouer à ce jeu fascinant, il est préférable d'avoir une grosse santé et de bien choisir son partenaire.
« Un roman d'amour, moi je veux bien, mais pour raconter quoi ? ».
Un roman cru cruel et jubilatoire.
Décidément cet auteur me réjouit !!!
Je poursuis ma découverte du travail de Jean Teulé avec « Bord Cadre », un petit opus bien cynique sur l’amour le couple et son ennemi mortel : la franchise ! Léone rencontre Marc par l’intermédiaire d’un mai commun peintre Sainte-Rose. Cette rencontre n’a rien de fortuit, Sainte-Rose est un peintre qui n’est inspiré que par le chagrin, le désespoir et la tristesse. S’il les a fait se rencontrer, c’est pour qu’ils s’aiment mais surtout pour qu’ils se quittent et alors là, il aura sous les yeux l’inspiration parfaite pour son grand tableau. Mais le hic, c’est que Marc et Léone, malgré toutes leur différences, s’aiment comme des fous et font de s projets d’avenir, ce qui n’arrange pas notre peintre malfaisant, heureusement que la vilainie à toujours des ressources ! Ce n’est pas mon Teulé préféré mais je lui reconnais pourtant bien des qualités, d’un cynisme assumé, n’ayant jamais peur d’aller loin dans le grivois ou même le scatologique, Teulé peut tout se permettre a condition d’être drôle et de viser juste concernant la nature humaine. Même si point de vue humour je l’ai trouvé un peu léger, sa vision au vitriol du couple qui veut tout se dire et qui explose en plein vol en un rien de temps, se croyant mille fois plus solide qu’il ne l’est, sonne vachement juste. La lutte entre l’amour et l’Ego, ce dosage si difficile à obtenir, Teulé le décrit avec pertinence, trop de l’un puis subitement trop de l’autre et paf : nitroglycérine ! Tout est dans le dosage… Sa fin, plutôt optimiste, est un peu inattendue mais somme toute bienvenue. Même si ce n’est pas son roman le plus aboutit à mes yeux, çà reste quand même un sacré auteur à découvrir !
J'ai l'impression de me répéter mais j'adore cet auteur, j'adore son écriture. Cette histoire est bizarre, un peu glauque aussi, mais franchement je l'ai dévoré, j'espérais une fin comme la fin qu'il nous offre, et je trouve que c'est une histoire d'amour comme j'en avais jamais vu. Bref, sans surprise, j'ai adoré.
encore une oeuvre très folle de jean Teulé....les personnages sont très caractéristiques, toujours au bord de la folie, très pervers.
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