80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Rien ne peut reprendre comme avant. Je ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé. La naissance prématurée de Noé, la vie dans l'attente et l'espoir, les projets quand il était vivant, et le jour de sa mort ont bien existé. Je vis avec ces moments à chaque instant et ils seront présents dorénavant, dans le futur et pour toujours. Comme un nuage permanent, ils trôneront au-dessus de ma tête telle une ombre invisible, ils me suivront quoique je fasse, il faudra vivre avec. Quelque chose a été brisé que je ne peux réparer. Il va falloir réapprendre à vivre et surtout trouver un sens à la vie. » Survivre à la mort de son enfant, quel que soit le temps qu'il a vécu, demeure ignoble et anormal. J'aimerais, à travers ce récit personnel, en témoigner. J'aimerais, par des mots couchés sur le papier, faire de l'existence éphémère de Noé et de ce « bonheur intouchable », un souvenir impérissable, réel, et palpable. J'aimerais faire vivre, par l'écriture, celui qui n'a pu être viable.
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