"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La plupart des gens n'ont pas voulu y croire, les incidents se passaient loin, sans témoins.
Depuis qu'ils sont nés, les enfants de Malorie n'ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l'abri du danger, sans nom, qui s'est abattu sur le monde. On dit qu'un coup d'oeil suffit pour perdre la raison, être pris d'une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger ses petits. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l'extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés. Arriveront-ils à bon port, guidés seulement par l'ouïe et l'instinct ?
Un climat de tension habilement instauré, qui vous fera sursauter au moindre bruit.
Ils sont sept. Sept à vivre enfermés dans une maison dont les fenêtres sont recouvertes de couvertures. 4 hommes, 3 femmes. Parmi eux, Malorie et Olympia sont enceintes. L’un d’entre eux leur a suggéré de crever les yeux de leur enfant directement lorsqu’il naitrait. Mais Malorie n’a pu s’y résoudre. Par contre elle va élever fille et garçon de manière à ce que jamais jamais ils ne sortent de la maison sans leur bandeau sur les yeux car dans leur monde voir c’est mourir.
D’étranges événements ont commencé à arriver, des gens pris d’une folie soudaine se donnent la mort comme ça sans raison apparente. Et puis le phénomène s’est multiplié jusqu’à ce que ne restent que quelques survivants terrorisés qui restent cloitrés et ne sortent que les yeux bandés.
Malorie va trouver refuge dans une maison où 6 personnes vont l’accueillir.
Y’a-t-il d’autres survivants à part eux ? Si oui, arriveront-ils à les contacter ? Existe-t-il un endroit où ils pourront être davantage en sécurité ?
J’avais vu le film sur Netflix et je ne savais pas qu’il était l’adaptation d’un livre. Ayant appris qu’un tome 2 venait de sortir, j’ai eu envie de lire le tome 1 dont j’avais bien aimé le film.
Je n’ai pas été déçue parce que je l’ai trouvé bien mieux, plus angoissant.
Malorie, interprétée par Sandra Bullock dans le film, est une femme sacrément forte. Il y a des différences non négligeables entre livre et film qui font de Malorie un personnage encore plus admirable dans le livre.
En plus de ce qu’elle va faire, élever 2 enfants dans un tel contexte relève du prodige ! Elle est dure, impitoyable afin qu’ils soient parfaitement adaptés à ce nouveau monde. Tellement obnubilée à leur survie, les 2 enfants n’ont même pas de prénom, ils sont juste « fille » et « garçon ».
Dans le livre on a 2 temporalités, le présent où Malorie a décidé de quitter la maison pour essayer de trouver un endroit plus sûr et le passé qui explique le début des événements.
Dans le film « Sans un bruit », pour survivre il ne faut faire aucun bruit et je trouvais coton mais là ne rien voir ce n’est pas évident non plus. Je ne sais pas lequel des deux est le plus compliqué et je n’envie pas les gens dans ces 2 situations post-apocalyptiques !
Maintenant je vais attaquer la suite qui se passe 10 ans plus tard.
Comment passer à côté du film « Bird Box », véritable raz de marée marketing qui a déferlé sur une des principales plateformes de streaming ? Comme beaucoup de gens, j’ai succombé à l’appel de la mode et je suis tombé dans le piège, dès sa sortie. Sans surprise, il m’a laissé de glace !
Alors pourquoi ai-je décidé de lire le livre dont le long métrage s’est inspiré ? Parce que, contrairement à son adaptation, les critiques du roman étaient assez positives et parce que la suite « Malorie » arrivait dans les librairies. Autant vous dire tout de suite, je suis ravi d’avoir pris cette décision.
Grâce à cette histoire, le choix entre les deux formats, papier et vidéo, prend toute sa pertinence. En effet, l’histoire est basée sur l’idée que les personnages ne peuvent pas ouvrir les yeux. Toute la tension est donc concentrée dans ce que l’on ne voit pas. Dans le film, la caméra nous montre tout et on a l’impression d’assister à une partie de colin-maillard. Dans le livre, l’auteur peut faire ressentir les émotions et surtout les sensations des protagonistes. On entend, on sent, on touche, mais on ne peut pas voir la menace. La tension est alors à son maximum et certaines scènes font vraiment frissonner. Le livre apporte aussi une forme d’impuissance que l’on subit avec l’héroïne.
Pour résumer, ce roman post apocalyptique est une lecture accessible d’une efficacité redoutable. Alternant entre passé et présent dans de courts chapitres, Josh Malerman crée une atmosphère dans laquelle les êtres humains sont mis à rude épreuve. Il va ainsi dévoiler leurs pires côtés. Une ambiance intenable, des scènes qui m’ont scotché au fauteuil, je n’ai pas lâché le bouquin du début à la fin. J’ai maintenant hâte de connaître la suite des évènements !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/08/02/776-josh-malerman-bird-box/
Une excellente lecture qui prend aux tripes
Dans le post-apocalyptique, les histoires qui parlent de l'apocalypse, du confinement et de la fuite qui s'en suit, ce n'est pas spécialement mon truc. L'ambiance est trop oppressante pour que j'arrive à apprécier ma lecture. Autant dire qu'apprécier birdbox n'était pas gagné et pourtant c'était bien. On aborde tout ce qui me pose problème en temps normal mais il y a quelque chose dans l'écriture et le choix du vocabulaire qui a bien marché avec moi. C'est fluide, pas trop glauque au niveau des descriptions, tout est dans l'ambiance pesante. Ca reste une lecture dure pour mon petit coeur même si c'était vraiment bien.
L'Internet US ne parle que de ça, des "Challenges", tous plus idiots les uns que les autres, sont organisés dans tout le pays et Netflix s'en est emparé pour produire le film (avec Sandra Bullock)
Je veux parler -bien évidemment- du raz de marée "Bird Box".
Roman paru en 2014, il; pourrait être classé "Thriller post-apocalyptique"; Terme un peu pompeux mais qui s'accorde bien aux événements qui traversent le roman.
Malorie est le personnage central.
Alors qu'un mal étrange est en train de ravager la planète, elle apprend qu'elle est enceinte.
Les événements se précipitent, sa soeur se suicide et le quartier se vide de ses habitants.
Le mot d'ordre est de se barricader, d'obscurcir les issues pour ne pas entrer en contact (de près ou de loin ) avec la créature.
2 histoires parallèles sont menées :
-> Malorie avec 2 enfants (Fille et Garçon) naviguant sur une barque à la recherche d'un havre de paix.
-> Malorie , enceinte dans une maison avec des survivants à la recherche d'une solution.
Une lecture addictive (chapitres courts, style cinématographique) qui pousse le lecteur à connaitre le dénouement rapidement.
A aucun moment on ne voit la créature, ce qui accentue l'angoisse (qu'est ce que c'est ? )
Cependant, rien de neuf à l'horizon, on reste loin du maître. (Comprenez Stephen King)
Un roman à lire si vous ne voulez pas passer pour un homme préhistorique aux yeux des "djeunes" !!!
Un suspens exceptionnel!
Impossible d'ouvrir les yeux. Pour Malorie et ses deux enfants, Fille et Garçon, il n'est pas envisageable de sortir sans se bander les yeux au préalable. Et surtout ne jamais ôter le bandeau. Jamais.
"Voilà comment tous trois vivent leur existence. Ils ne sortent jamais très longtemps. Et toujours les yeux bandés."
La construction du roman est addictive. Les chapitres alternent entre la fuite de Malorie et de ses enfants, sur la barque, dans la rivière, avec tout ce qui s'est passé avant.
Avant, quand Malorie vivait avec sa soeur, et qu'elle a appris qu'elle était enceinte. Avant l'horreur qui s'est propagée partout dans le pays. L'horreur, que personne ne peut décrire puisque tous ceux qui l'ont vue en sont morts. Après la mort de sa soeur, Malorie a fui aussi, et elle a trouvé refuge dans une maison avec d'autres rescapés.
Jusqu'à la nouvelle fuite, par la rivière, juste Malorie, Fille et Garçon. Eux qui n'ont jamais vu le ciel, ni rien du monde extérieur. Mais Malorie les a préparés et a aiguisé leurs autres sens, notamment l'ouïe. Commence alors un voyage dans l'inconnu, vers une destination inconnue.
"Le souffle court, le corps trempé de sueur, elle prie pour que leur ouïe suffise à assurer leur sécurité tout au long de leur périple."
Josh Malerman a su capter mon attention dès le début. Il nous donne des détails et des explications au compte-goutte. L'alternance temporelle maintient la tension et fait monter une certaine angoisse. On a tellement envie de savoir ce qu'il y a l'extérieur…
Bird Box est un vrai page-turner, il est tellement difficile de faire des pauses durant la lecture. Chaque chapitre donne envie de savoir la suite. La dimension fantastique est légère et attise la curiosité. Que ne faut-il absolument pas voir ? L'auteur a réussi à me faire peur lors de certains passages, et même à déchirer mon coeur. le huis-clos dans la maison est particulièrement oppressant et angoissant. Que d'émotions ! Mon imagination a tourné à plein régime du début à la fin. Pour moi qui n'aime pas vraiment la science-fiction ni les romans d'anticipation, j'ai été complètement happée par cette histoire.
En bref, j'ai adoré et dévoré ce livre. Bird Box est un roman addictif, une lecture extrêmement divertissante, avec du suspense, et des passages angoissants. Un roman d'anticipation parfait pour une lectrice comme moi, qui n'est pas une grande fan du genre en général.
Ensuite, j'ai vu l'adaptation Netflix, je vous en parle sur le blog...
https://ellemlireblog.wordpress.com/2019/01/15/bird-box-josh-malerman-avis-sur-le-film-netflix/
Cela fait un moment que je lorgne sur ce livre, mais je n’arrivais jamais à le caser… Et là, Netflix m’a boosté… Il faut parfois peu de choses pour se décider à sortir un livre de ma PAL… Je suis une faible lectrice, fana de cinéma horrifique et si en plus cela semble à la hauteur de mes attentes, je me laisse embarquer…
La seule règle : ne jamais ouvrir les yeux !
L’auteur ne se perd pas en longueur, puisque nous sommes immédiatement plongés dans le chaos ambiant, avec les prémices de cette « pandémie » dont on ne sait absolument rien. Peu à peu, on comprend que des créatures sont présentent. Mais aucune description n’est donnée, certainement pour permettre au lecteur de se les approprier en leur donnant les traits qu’il imagine…
Un seul regard et la folie guette ces hommes et ces femmes, qui doivent apprendre à vivre les yeux fermés ou bandés, au risque de perdre la tête, de se suicider ou de zigouiller tout le monde… Ah, c’est sympa ça ! Juste pour la période de noël, période emplie de douceur et de plaisir…
Les chapitres sont assez courts et alternent entre passé et présent ce qui fait monter la tension peu à peu. L’auteur arrive à nous entraîner dans son récit, savamment dosé. Malgré cette alternance, l’auteur ne perd jamais le fil et maintient la crédibilité et la tension dans son intrigue. La peur côtoie l’angoisse, sans jamais prendre le pas sur elle. J’ai trouvé effectivement qu’elle était beaucoup plus présente que cette peur irrationnelle, qui pourrait saisir chaque personne dans la même situation. L’angoisse est certes palpable, omniprésente. Que ce soit dans les paroles ou les actes des personnages. Des personnages bien construits, même si on se demande pourquoi certains sont là, l’auteur ne leur attribuant qu’un rôle figuratif.
Le trait de génie de l’auteur, c’est de jouer avec nos peurs les plus profondes, les plus irrationnelles. Comment arriver à survivre, sans la vue ? L’angoisse que cela génère et surtout, la peur qui s’installe peu à peu… Pourtant, l’auteur va nous « apprendre » qu’il y a d’autres façons de percevoir les choses… D’autres sens, dont l’être humain est doté, mais qu’il n’exploite pas ou très peu. Ici, on apprend à entendre, à sentir… La moindre vibration fait écho… Le moindre son, prend tout son sens… Le plus petit cliquetis devient la porte de sortie vers la vie sauve.
D’une certaine manière, ce livre s’immisce en nous et nous oblige à percevoir les choses différemment. La survie dépend de sa capacité à admettre que la vue n’est pas le sens le plus aiguisé de l’être humain. Et c’est seulement à partir du moment où notre personnage principal comprend ça, qu’elle peut s’échapper et trouver un ailleurs plus adapté…
Josh Malerman, avec ce premier roman, ne pond pas un énième récit post-apocalyptique, aucun zombie ou autre créature sanguinolente à l’horizon, tout est dans la suggestion… Obligeant le lecteur à faire face à ses propres peurs…
Malgré les qualités indéniables du récit, j’ai été quelque peu déçue de ne pas en apprendre d’avantage sur ces créatures. En effet, aucun scientifique à l’horizon… En fin de compte, ici, les êtres humains sont tous sur un pied d’égalité, celui qui s’en sortira, sera celui qui aura la capacité de garder les yeux fermés et qui ne cherchera pas à comprendre. C’est certainement pour ça que les scientifiques ont clamsé…
La fin laisse présager une suite, mais vue sa date de sortie, j’en doute… Un final trop rapide, trop simple, que j’aurais souhaité plus en adéquation avec le reste du récit…
L'ayant lu d'un trait, dire que ce roman est mauvais serait un véritable mensonge. Le suspense est continuellement présent. Néanmoins, ma lecture est très mitigée. A part Malorie, les personnages ne sont pas assez approfondis. Comment en sommes-nous arrivés là? (les méchants Russes?)
D'où viennent et à quoi ressemblent les créatures? Et l'orientation improbable? Tant de questions sans réponses...3,5/5
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