"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Suite du livre Bird Box, on se retrouve projeté 12 ans plus tard. Après être restés 2 ans à l’endroit où Malorie et ses enfants étaient arrivés dans le 1er livre, ils se sont tous les 3 établis dans un ancien camp de vacances.
« Fille » et « garçon » qui c’étaient vu attribuer les prénoms de Tom et Olympia à la fin du tome 1, ont à présent 16 ans.
Alors que tous continuent à prendre toutes les précautions de sécurité, une information arrivée par l’intermédiaire d’un « recenseur » va changer la donne.
Malorie qui aurait bien continué à vivre tranquille là où ils s’étaient établis, décide finalement de reprendre la route.
Tom est ravi de ce départ car, en bon ado qui se respecte, il commence à remettre en doute beaucoup de choses concernant sa mère. Il veut faire évoluer la situation, être celui qui trouvera la solution pour que tout le monde puisse revivre sans plus être obligé d’avoir toujours les yeux fermés, il veut voir le monde et rencontrer des gens qui pensent comme lui et non pas comme sa mère qui a toujours peur et ne quitte plus son bandeau (oui bon enfin... on la comprend...). Olympia est plus discrète mais comprend les raisons qui poussent Malorie à vouloir partir.
Ensemble, donc, de nouveau, ils quittent le camp. Il parait qu’un train a été remis en fonctionnement. Il pourrait les aider à aller là où ils veulent se rendre.
***
Après la lecture d’un tel livre, qu’est-ce qu’on apprécie le fait de pouvoir voir le ciel, les arbres, la nature, les personnes qui nous entourent et de sortir sans crainte de chez soi !
On comprend la peur permanente de Malorie pour elle et ses enfants. Etre arrivée à les mener de leur naissance jusqu’à leurs 16 ans relève du miracle. Enfants dociles, ils ont toujours obéi mais avec la période d’adolescence arrive les complications, surtout de la part de Tom.
J’ai eu peur à l’évocation du train que l’auteur ne se soit inspiré du film et série où suite à un changement climatique refroidissant la Terre, les survivants sont contraints d’y vivre cloitrés sans plus pouvoir en sortir. Mais non.
La partie finale n’est pas très développée, notamment le lieu où ils arrivent et le dénouement arrive trop vite à mon goût. Dénouement qui pourrait prétendre à encore une suite car vu ce qui se passe j’aurai envie d’en savoir plus, notamment sur les entités car les mystères planent toujours à leur sujet.
Tout comme j’ai aimé le 1er tome, il en est allé de même pour le 2ème
Ils sont sept. Sept à vivre enfermés dans une maison dont les fenêtres sont recouvertes de couvertures. 4 hommes, 3 femmes. Parmi eux, Malorie et Olympia sont enceintes. L’un d’entre eux leur a suggéré de crever les yeux de leur enfant directement lorsqu’il naitrait. Mais Malorie n’a pu s’y résoudre. Par contre elle va élever fille et garçon de manière à ce que jamais jamais ils ne sortent de la maison sans leur bandeau sur les yeux car dans leur monde voir c’est mourir.
D’étranges événements ont commencé à arriver, des gens pris d’une folie soudaine se donnent la mort comme ça sans raison apparente. Et puis le phénomène s’est multiplié jusqu’à ce que ne restent que quelques survivants terrorisés qui restent cloitrés et ne sortent que les yeux bandés.
Malorie va trouver refuge dans une maison où 6 personnes vont l’accueillir.
Y’a-t-il d’autres survivants à part eux ? Si oui, arriveront-ils à les contacter ? Existe-t-il un endroit où ils pourront être davantage en sécurité ?
J’avais vu le film sur Netflix et je ne savais pas qu’il était l’adaptation d’un livre. Ayant appris qu’un tome 2 venait de sortir, j’ai eu envie de lire le tome 1 dont j’avais bien aimé le film.
Je n’ai pas été déçue parce que je l’ai trouvé bien mieux, plus angoissant.
Malorie, interprétée par Sandra Bullock dans le film, est une femme sacrément forte. Il y a des différences non négligeables entre livre et film qui font de Malorie un personnage encore plus admirable dans le livre.
En plus de ce qu’elle va faire, élever 2 enfants dans un tel contexte relève du prodige ! Elle est dure, impitoyable afin qu’ils soient parfaitement adaptés à ce nouveau monde. Tellement obnubilée à leur survie, les 2 enfants n’ont même pas de prénom, ils sont juste « fille » et « garçon ».
Dans le livre on a 2 temporalités, le présent où Malorie a décidé de quitter la maison pour essayer de trouver un endroit plus sûr et le passé qui explique le début des événements.
Dans le film « Sans un bruit », pour survivre il ne faut faire aucun bruit et je trouvais coton mais là ne rien voir ce n’est pas évident non plus. Je ne sais pas lequel des deux est le plus compliqué et je n’envie pas les gens dans ces 2 situations post-apocalyptiques !
Maintenant je vais attaquer la suite qui se passe 10 ans plus tard.
A sa sortie, je n’avais pas aimé l’adaptation télévisuelle du livre « Bird Box ». Récemment, sur les conseils d’une amie, j’ai mis mes préjugés de côté pour découvrir l’œuvre originale. J’étais donc encore dans l’ambiance lors que j’ai commencé cette suite.
On renoue avec les personnages principaux douze ans après les faits. Ils sont repartis dans le monde aveugle. Comme dans le précédents, les sensations sont au cœur de l’aventure. En osmose avec les protagonistes, le lecteur est plongé dans le noir avec eux. Alors, tous les sens sont en éveil afin de faire face aux différents obstacles.
Dans les premiers chapitres, les personnages sont en errance sans véritable but. Un moment, j’ai craint que le récit ne se repose sur ses acquis. Comme j’avais encore bien en tête le précédent, j’ai eu l’impression que l’auteur se contentait seulement de surfer sur la vague. Heureusement, à la moitié du livre, Josh Malerman remet en marche sa célèbre imagination. Il donne une nouvelle direction aux évènements et ainsi relance l’intérêt. Emporté dans un environnement différent, on redécouvre avec plaisir ces instants pendant lesquels on est constamment sur le qui-vive. La tension redevient palpable et on tourne les pages sans interruption.
J’ai quand même un petit bémol qui concerne le fond de l’histoire. En effet, dans le premier épisode, j’avais apprécié le flou autour de l’origine de Mal. Il ajoutait du mystère et on pouvait tout imaginer. Seulement, avec ce deuxième opus, j’attendais quelques réponses. Ne les ayant pas, je suis un peu frustré. Ceci étant dit, ma lecture fut vraiment agréable. J’ai retrouvé toute l’efficacité de l’écrivain américain, surtout dans la deuxième partie. Je serai bien sûr au rendez-vous quand Josh Malerman décidera de continuer l’aventure, en espérant qu’il n’attendra pas six ans cette fois avant de nous faire frissonner de nouveau !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/08/18/778-josh-malerman-malorie/
Comment passer à côté du film « Bird Box », véritable raz de marée marketing qui a déferlé sur une des principales plateformes de streaming ? Comme beaucoup de gens, j’ai succombé à l’appel de la mode et je suis tombé dans le piège, dès sa sortie. Sans surprise, il m’a laissé de glace !
Alors pourquoi ai-je décidé de lire le livre dont le long métrage s’est inspiré ? Parce que, contrairement à son adaptation, les critiques du roman étaient assez positives et parce que la suite « Malorie » arrivait dans les librairies. Autant vous dire tout de suite, je suis ravi d’avoir pris cette décision.
Grâce à cette histoire, le choix entre les deux formats, papier et vidéo, prend toute sa pertinence. En effet, l’histoire est basée sur l’idée que les personnages ne peuvent pas ouvrir les yeux. Toute la tension est donc concentrée dans ce que l’on ne voit pas. Dans le film, la caméra nous montre tout et on a l’impression d’assister à une partie de colin-maillard. Dans le livre, l’auteur peut faire ressentir les émotions et surtout les sensations des protagonistes. On entend, on sent, on touche, mais on ne peut pas voir la menace. La tension est alors à son maximum et certaines scènes font vraiment frissonner. Le livre apporte aussi une forme d’impuissance que l’on subit avec l’héroïne.
Pour résumer, ce roman post apocalyptique est une lecture accessible d’une efficacité redoutable. Alternant entre passé et présent dans de courts chapitres, Josh Malerman crée une atmosphère dans laquelle les êtres humains sont mis à rude épreuve. Il va ainsi dévoiler leurs pires côtés. Une ambiance intenable, des scènes qui m’ont scotché au fauteuil, je n’ai pas lâché le bouquin du début à la fin. J’ai maintenant hâte de connaître la suite des évènements !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/08/02/776-josh-malerman-bird-box/
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