"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Douze ans ont passé depuis les événements de Bird Box, où des entités dont la seule vue pousse les gens à se donner violemment la mort ont envahi le monde. Malorie, qui a échappé au massacre, se cache désormais, un bandeau sur les yeux, prête à tout pour protéger ses enfants. Mais des rumeurs courent sur les créatures : elles seraient plus nombreuses, et plus horribles encore. Pourtant, quand la jeune mère entend parler d'un nouveau refuge, elle repart sur les routes, consciente de la folie de son acte, aveugle au terrible danger qui l'attend. Car quelque chose d'autre rôde, là-dehors. Quelque chose qui la cherche depuis longtemps.
Une atmosphère oppressante, un scénario proche de l'horreur, et pourtant une certaine forme d'humanisme font de ce fantasy une excellente aventure. Le Courrier indépendant.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sébastien Guillot
Suite du livre Bird Box, on se retrouve projeté 12 ans plus tard. Après être restés 2 ans à l’endroit où Malorie et ses enfants étaient arrivés dans le 1er livre, ils se sont tous les 3 établis dans un ancien camp de vacances.
« Fille » et « garçon » qui c’étaient vu attribuer les prénoms de Tom et Olympia à la fin du tome 1, ont à présent 16 ans.
Alors que tous continuent à prendre toutes les précautions de sécurité, une information arrivée par l’intermédiaire d’un « recenseur » va changer la donne.
Malorie qui aurait bien continué à vivre tranquille là où ils s’étaient établis, décide finalement de reprendre la route.
Tom est ravi de ce départ car, en bon ado qui se respecte, il commence à remettre en doute beaucoup de choses concernant sa mère. Il veut faire évoluer la situation, être celui qui trouvera la solution pour que tout le monde puisse revivre sans plus être obligé d’avoir toujours les yeux fermés, il veut voir le monde et rencontrer des gens qui pensent comme lui et non pas comme sa mère qui a toujours peur et ne quitte plus son bandeau (oui bon enfin... on la comprend...). Olympia est plus discrète mais comprend les raisons qui poussent Malorie à vouloir partir.
Ensemble, donc, de nouveau, ils quittent le camp. Il parait qu’un train a été remis en fonctionnement. Il pourrait les aider à aller là où ils veulent se rendre.
***
Après la lecture d’un tel livre, qu’est-ce qu’on apprécie le fait de pouvoir voir le ciel, les arbres, la nature, les personnes qui nous entourent et de sortir sans crainte de chez soi !
On comprend la peur permanente de Malorie pour elle et ses enfants. Etre arrivée à les mener de leur naissance jusqu’à leurs 16 ans relève du miracle. Enfants dociles, ils ont toujours obéi mais avec la période d’adolescence arrive les complications, surtout de la part de Tom.
J’ai eu peur à l’évocation du train que l’auteur ne se soit inspiré du film et série où suite à un changement climatique refroidissant la Terre, les survivants sont contraints d’y vivre cloitrés sans plus pouvoir en sortir. Mais non.
La partie finale n’est pas très développée, notamment le lieu où ils arrivent et le dénouement arrive trop vite à mon goût. Dénouement qui pourrait prétendre à encore une suite car vu ce qui se passe j’aurai envie d’en savoir plus, notamment sur les entités car les mystères planent toujours à leur sujet.
Tout comme j’ai aimé le 1er tome, il en est allé de même pour le 2ème
A sa sortie, je n’avais pas aimé l’adaptation télévisuelle du livre « Bird Box ». Récemment, sur les conseils d’une amie, j’ai mis mes préjugés de côté pour découvrir l’œuvre originale. J’étais donc encore dans l’ambiance lors que j’ai commencé cette suite.
On renoue avec les personnages principaux douze ans après les faits. Ils sont repartis dans le monde aveugle. Comme dans le précédents, les sensations sont au cœur de l’aventure. En osmose avec les protagonistes, le lecteur est plongé dans le noir avec eux. Alors, tous les sens sont en éveil afin de faire face aux différents obstacles.
Dans les premiers chapitres, les personnages sont en errance sans véritable but. Un moment, j’ai craint que le récit ne se repose sur ses acquis. Comme j’avais encore bien en tête le précédent, j’ai eu l’impression que l’auteur se contentait seulement de surfer sur la vague. Heureusement, à la moitié du livre, Josh Malerman remet en marche sa célèbre imagination. Il donne une nouvelle direction aux évènements et ainsi relance l’intérêt. Emporté dans un environnement différent, on redécouvre avec plaisir ces instants pendant lesquels on est constamment sur le qui-vive. La tension redevient palpable et on tourne les pages sans interruption.
J’ai quand même un petit bémol qui concerne le fond de l’histoire. En effet, dans le premier épisode, j’avais apprécié le flou autour de l’origine de Mal. Il ajoutait du mystère et on pouvait tout imaginer. Seulement, avec ce deuxième opus, j’attendais quelques réponses. Ne les ayant pas, je suis un peu frustré. Ceci étant dit, ma lecture fut vraiment agréable. J’ai retrouvé toute l’efficacité de l’écrivain américain, surtout dans la deuxième partie. Je serai bien sûr au rendez-vous quand Josh Malerman décidera de continuer l’aventure, en espérant qu’il n’attendra pas six ans cette fois avant de nous faire frissonner de nouveau !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/08/18/778-josh-malerman-malorie/
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