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Beccaria, Voltaire et Napoléon ou l'étrange humanisme pénal des Lumières (1760-1810)

Couverture du livre « Beccaria, Voltaire et Napoléon ou l'étrange humanisme pénal des Lumières (1760-1810) » de Xavier Martin aux éditions Dominique Martin Morin
Résumé:

Vulgate académique, quant à l´évolution du droit pénal français : la législation révolutionnaire (1791) se serait prévalue de l´humanisme de Voltaire et de celui du grand Italien Beccaria, l´illustre visionnaire de la refondation de ce secteur du droit, à l´inverse, les codes « criminels »... Voir plus

Vulgate académique, quant à l´évolution du droit pénal français : la législation révolutionnaire (1791) se serait prévalue de l´humanisme de Voltaire et de celui du grand Italien Beccaria, l´illustre visionnaire de la refondation de ce secteur du droit, à l´inverse, les codes « criminels » napoléoniens (1808, 1810), avec leur regain de sévérité, auraient pris leurs distances avec cet humanisme. Or cette approche « classique » est sujette à caution. Une prise en compte de la vision du temps sur l´homme relativise sensiblement un tel contraste : de Voltaire lui-même à Napoléon, sans en excepter la Révolution, elle a propension à mettre en valeur une continuité utilitariste. Et l´on se doit d´y constater que l´idéal d´humanité, omniprésent dans les paroles, a dès l´origine et continûment, difficulté à se faire autre qu´illusoire en profondeur, dans les esprits et dans les faits.L´inconvénient d´une telle recherche, c´est que l'image convenue de l´esprit des Lumières, de la Révolution, de la phase impériale, s´en trouve au bout du compte, quant à l´orientation de son axe majeur, quelque peu écornée.

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