Choisissez, lisez et chroniquez !
Dans les caves d'une maison en démolition, la découverte d'un corps en position de gisant permet à Leoni de rouvrir un dossier de disparition. Non loin de Lille, les germes de la haine ont pris racine et tant pis pour l'illusion d'une campagne paisible. Le Corse est aspiré dans cette enquête avec le sentiment de perdre le contrôle des événements. Il n'est pas le seul, le lieutenant Thierry Muissen vacille et les destins des uns et des autres tourbillonnent, brassés entre passé et présent, à la merci d'un souffle puissant comme celui qui arracha Jean-Toussaint à sa terre et aux bras de Mamilouise pour le précipiter dans ceux de Marie-Eve. Que restera-t-il d'eux quand le rugissement des vents mauvais se sera tu ?
Choisissez, lisez et chroniquez !
La disparition d’une jeune fille de la DDASS dont personne ne se préoccupe, une professeur à la retraite qui espionne son nouveau voisin, un enfant réunionnais exilé de force dans la Creuse en 1960, un flic perturbé qui disparait sans donner de nouvelles à ses collègues, le roman d’Elena Piacentini n’est pas évident à suivre tant il s’éparpille dans toutes les directions. Bien sur, toutes ces intrigues vont se rejoindre, se nouer et trouver leur cohérence mais ça prendra pas mal de temps. Il n’est pas mal du tout, ce petit polar des familles mais comme souvent, quand on arrive au milieu d’une série en cours, avec un héros récurent qui a déjà du vécu, on n’a pas toutes les cartes en mains pour tout comprendre vite et du coup, on se sent un peu larguée. Mais ce roman noir à des qualités, d’abord il jette une lumière sur cette fameuse question des enfants réunionnais plus ou moins volés à leur famille et envoyés de force dans la Creuse dans les années 60, scandale révélé tardivement et jamais réellement réparé. Ensuite, il met en scène des disparitions de jeunes femmes de la DDASS qui ne semblent intéresser personne, que l’on cherche à peine et dont tout le monde s’arrange. Cela n’est pas sans faire penser à l’abominable affaire des disparues de l’Yonne. L’intrigue finit par trouver une cohérence, et la fin est imprévisible. On peut la trouver un peu excessive, un peu tout petit peu improbable dans sa conclusion mais elle fonctionne. Le héros de Piacentini sont assez vite attachants, et il n’est pas exclu que je reprenne à l’avenir sa série dans le bon ordre, pour pouvoir mieux en profiter.
Lorsque que régulièrement je vois passer des titres et le nom de l'auteur sur les réseaux, mon instinct me dit qu'il faut que je m'y arrête !
C'est notamment chose faite avec Elena Piacentini.
Ma petite touche d'originalité réside dans le fait que je commence à découvrir cette auteure par son dernier ouvrage, donc pas de comparaison possible.Mais j'ai la sensation que ça ne sera pas gênant.
On découvre donc qu'une jeune femme, Jessica, est décédée dans des circonstances étranges. L'enquête va démarrer et je me suis vite rendue compte que les personnages auront tous une place particulière. J'ai pensé que Pierre-Arsène Leoni serait celui qui tiendrait le rôle principal mais au fil de ma lecture, il n'en est rien. On va tour à tour découvrir que chacun aura son importance et surtout apportera des détails supplémentaires, ce qui construira l'intrigue.
Cette intrigue nous emmènera à Lille, en Corse et puis aussi sur l'île de la Réunion. Elena Piacentini évoque dans cet ouvrage un événement historique assez méconnu, celui de l'adoption d'enfant de la Réunion pour "repeupler" la métropole. (en cliquant ici, vous en saurez plus sur cet événement). Le racisme est aussi un thème prédominant dans le livre.
J'ai surement eu plus de mal à m'attacher à certains personnages du fait que je ne les connaissais pas mais c'est aussi cela qui donne envie de découvrir les ouvrages précédents.
L'écriture et le vocabulaire utilisés sont vraiment riches et confèrent au roman une stature de pointure en la matière ! En effet, l'auteure ne va pas dans tous les sens, elle explique et raconte de manière précise tout en étayant les sentiments de chacun mais laisse aussi au lecteur le soin de s'approprier chaque protagoniste en glissant quelques mystères.
C'est une belle découverte pour moi, un policier qui change et qui interpelle sur des sujets qui ont été ou qui sont d'actualité.
Elena Piacentini est d'origine Corse, mais vit à Lille depuis de nombreuses années. C'est pourquoi son enquêteur, Pierre-Arsène Leoni, mène ses enquêtes dans la métropole. Il était donc impératif que je découvre cette auteur, puisque l'action se déroule dans la ville où je vis.
C'est le premier polar que je lisais donc de cet auteur et malgré une vraie qualité d'écriture (qu'on ne retrouve pas systématiquement chez les auteurs de polar), ce livre est loin d'être un "page turner". Les chapitres sont très courts mais on n'est jamais vraiment impatient de savoir ce qui se passera dans le prochain. Même si dans le fond, il y a quelque chose de Fred Vargas dans le récit.
Pourtant l'histoire en elle-même est assez intéressante : une jeune fille noire est retrouvée morte, dans une cave où elle semble avoir été torturée. La mort remonte à plusieurs mois et il semblerait que l'enquête sur la disparation de la jeune fille ait été volontairement bâclée à l''époque.
Cependant, l'enquête est diluée par des histoires annexes (un des policiers de l'équipe de Léoni qui vire en vrille, une voisine accro aux oiseaux qui épie son nouveau voisin, une grand mère corse préoccupée par la santé de son petit fils, un jeune réunionnais arraché à sa famille dans les années 60 pour être placé en tant que travailleur de l'état dans la Creuse), éliminant du coup toute tension ou suspens, et noyant le lecteur d'informations dont il se serait bien passé.
Dommage car Léoni est un personnage attachant et bien construit, et ses acolytes semblent avoir un vrai potentiel (mais eux ne sont pas assez développés). Bref, il aurait fallu se concentrer sur le corps de policiers et laisser tomber les intrigues secondaires pour faire de cette histoire un polar qui marque. Dommage.
Pierre-Arsène Léoni, commissaire de police, enquête sur un cadavre momifié découvert dans les décombres d’un futur chantier. En parallèle, une jeune fille placée dans une famille d’accueil disparaît dans la plus grande indifférence générale. L’enquête va plonger Léoni et son équipe dans un évènement historique que beaucoup de monde a oublié, la venue d’enfants Réunionnais en France.
J’avoue, je n’ai pas accroché dès le début mais j’ai entrepris de le terminer, car j’étais curieuse de connaître le coupable. Je trouve cependant qu’il y a beaucoup de personnages, d’histoires en parallèles et si on ne suit pas correctement dès le début, on peut vite se perdre. Il y a peut-être aussi un peu trop d’empathie et de sentimentalisme. Les personnages sont toujours confrontés à leurs sentiments, à leurs démons, cela est constamment rappelé et j’ai eu l’impression que rien n’avançait. Après, le côté historique est intéressant mais peu présent au final.
A lire pour les passionnés de polar français…
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