80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Une terrible détonation retentit. L'hôtel fut secoué et trembla sur toutes ses assises. Une vitre de la fenêtre de sa chambre vola en éclats. Des cris d'épouvante s'élevèrent dans la rue. Malgré son self-control proverbial qui faisait sa réputation, l'agent canadien, surpris, lâcha l'appareil téléphonique. Il se tâta dans tous les sens. Non, il n'avait aucun signe de blessure. À l'autre bout, Hélène effrayée, paniquée - on le serait à moins -, gesticulait tout en hurlant à pleins poumons. Devant la synagogue, dans la rue noyée de fumée noirâtre, acre et qui sentait la poudre, c'était la stupeur, un cauchemar, un chaos indescriptible. Des personnes couvertes de sang, inconscientes ou décédées, gisaient sur le pavé. Des vitres fracassées. Des automobiles endommagées. Des débris de toutes sortes avaient été projetés loin du site de l'explosion. Des gens saignants, pleurant, hurlant de douleur, couraient dans tous les sens, en criant. » Quelques heures après une réunion internationale, Carlos Demontjuic, alias Miguel de Vegas, assiste impuissant à un attentat des plus meurtriers, en plein coeur de Paris. Une autre mission délicate en perspective pour le célèbre agent du Service canadien de renseignement et de sécurité. J. Valéro signe après L'Aube de vaincus et Par le sang de l'ombre, publiés par la Société des Écrivains, un troisième volet, plus glamour que les récits de John Le Carré et plus réaliste que ceux de Ian Fleming, des aventures de son héros. Un polar sur fond de terrorisme aussi divertissant que bien documenté qui ravira les inconditionnels de thrillers teintés de romantisme.
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