Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
« En 1863, les travaux d'élargissement du Bon Marché - qui sert amplement de modèle à la création du Bonheur des Dames - furent confiés à l'architecte Louis-Charles Boileau puis au célèbre ingénieur Gustave Eiffel, tous deux spécialistes d'architecture ferronière. Ce nouveau système architectural marie audacieusement le fer et le verre ; dès lors le solide, la force et la puissance s'unissent à la légèreté, la grâce et la transparence. Cette combinaison des contrastes devait plaire au romancier si l'on en juge par la nature profondément antinomique du grand magasin zolien, à la fois lieu public et espace privé : la clientèle s'y promène et s'y perd, parfois y tient salon, les employés y peinent et y dorment, plus rarement s'y chérissent. Ce dualisme se déploiera, nous le verrons, de différentes manières dans toutes les sinuosités du récit. [...] Mais au-delà du modernisme flamboyant du Second Empire, au-delà des audacieuses techniques de vente, au-delà de ce matérialisme conquérant, le grand magasin offre surtout à l'écrivain naturaliste les moyens de traiter en même temps du "physique et du moral" de l'individu du XIXe siècle. » Véronique Cnockaert.
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