Le présent ouvrage tente de clarifier les raisons historiques, intellectuelles de cette démission que l'on attribue à la femme.
La Science a certes tenté de procéder à des analyses scientifiques (Étude comparée des volumes du crâne chez l'homme et la femme ; étude des aptitudes féminines aux mathématiques, etc...) qui se sont révélées insuffisantes.
Les sociologues se sont attaqués aux thèmes historiques et traditionnels dans les sociétés primitives en prenant en compte leur caractère ancien.
Plus récemment, en Grande-Bretagne, on a même considéré dans un tribunal pénal que la menstruation pouvait constituer des circonstances atténuantes susceptibles de réduire la peine d'une femme accusée de meurtre.
La diversité d'opinions dans ce domaine m'a conduit à prendre en compte la Bible et ses commentateurs pour analyser la problématique de la menstruation et la gêne qu'elle pouvait provoquer.
Certes les réponses sont diverses, de la solution cosmétique aux USA avec la multiplication des produits tendant à rendre la menstruation anonyme. En Europe il y a eu plusieurs tentatives pour faire des tampons et autres serviettes, des médicaments passibles de remboursement voire de gratuité pour les étudiantes.
Je me suis surtout intéressé à la société juive traditionnelle où des femmes consacrent désormais un temps non négligeable à l'étude du Talmud en utilisant le temps libre que permet la menstruation en réduisant le caractère social de certaines manifestations et en le consacrant à l'étude. L'on trouve à l'heure actuelle au Japon une tendance similaire compatible avec le caractère discret de la femme japonaise.
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