Le changement qui découle de la libéralisation et de la globalisation financière a remis en cause les fondements de l'école monétariste, rendant ainsi la tâche des autorités monétaires plus délicate et difficile à mener. A cet égard, des nouvelles orientations et initiatives commencent à émerger. Toutefois, les post-keynésiens se doivent d'être présent dans ce renouveau et, par la suite, leurs contributions et leurs attentions se sont orientées à la recherche d'une politique monétaire plus efficace et plus crédible. Donc, on s'est assisté à la supériorité des règles activistes dites règles de TAYLOR (1993). Cependant, leur utilisation découle de deux volets inéluctables. Il s'agit, essentiellement, de la nécessité d'adopter la politique monétaire aux mutations du marché mondial des capitaux et les avantages qui en résultent en matière de flexibilité et de crédibilité. Dans le cadre de ce travail, on a essayé de déterminer une règle de politique monétaire optimale relative à l'économie tunisienne, inspirée du modèle de BALL (1999), et par la suite d'apporter des éléments de réponse à l'impact des innovations sur l'évolution des variables fondamentales.
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