"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" L'homme, dans la nuit, allume une lumière pour lui même.
" - L'homme dans la nuit de la rhétorique, allume en lui - en son oeil - une lumière dont il sait qu'elle le consumera. Cette lumière, en tant qu'elle éclaire, est un don. Les Appendices critiques sont ce don de lumière qui consume celui qui en est proche et éclaire celui qui se tient à l'écart. Mais peut-on éternellement se tenir à l'écart de la lumière qui consume et se consume ? Peut-on éternellement voir et dire que l'on a rien vu ?
" Guerre aux mots avec les mots ".
Ainsi s'ouvrent ces pages qui complètent et approfondissent La persuasion et la rhétorique de Carlo Michelstaedter. Guerre aux mots, mais guerre aussi aux manipulateurs de mots. Et, à ce titre, elles se peuvent définir un " combat implacable contre le Stagirite ", prince de la rhétorique, véritable initiateur de la rhétorique dans la vie, dispensateur éclairé d'un savoir coupé de la vie. " La langue n'existe pas - écrit Michelstaedter -, tu dois la créer : tu dois créer son mode, tu dois créer chaque chose pour que la vie soit tienne ".
Telle est la voie de la persuasion sur laquelle s'aventure Michelstaedter. Et nous, lecteurs, nous l'empruntons à notre tour, bien conscients du fait qu'elle fut tracée jusqu'à son extrême limite. De plus, son terme qui n'était alors qu'une forme imprécise - notre monde ou plutôt le monde auquel nous appartenons - est là désormais sous nos yeux et, " d'une certaine manière ", nous y sommes préparés.
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