Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
À seize ans, Tessa est retrouvée agonisante sur un tas d'ossements humains et au côté d'un cadavre, dans une fosse jonchée de milliers de marguerites jaunes aux yeux noirs. Partiellement amnésique, seule survivante des « Marguerite » - surnom que les journalistes ont donné aux victimes du tueur en série -, elle a contribué, en témoignant, à envoyer un homme dans le couloir de la mort. Terrell Darcy Goodwin, afro-américain, le coupable parfait pour la juridiction texane.
Presque vingt ans ont passé. Aujourd'hui, Tessa est une artiste et mère célibataire épanouie. Si elle entend parfois des voix - celles des Marguerite qui n'ont pas eu sa chance -, elle est toutefois parvenue à retrouver une vie à peu près normale. Alors, le jour où elle découvre un parterre de marguerites jaunes aux yeux noirs planté devant sa fenêtre, le doute l'assaille. Son « monstre » serait-il toujours en cavale ? La narguerait-il ?
« Une intrigue formidable, portée par la qualité de l'écriture et par la tension superbement rythmée. » The Times
Une très belle découverte cette lecture. Une histoire prenante, envoûtante, qui m'a baladé jusqu'au point final.
Ma soeur à trouvé ce livre à notre mediatheque et je ne regrette pas de l'avoir écouté. Les chapitres varie d'une période à une autre, d'un point de vue à l'autre, et les parties sont découpé comme il faut pour changer de personnages.L'idée de l'histoire est vraiment intéressante et ce genre de thriller m'intéresse de plus en plus. Une plume que je ne connaissais pas et qui me donne envie de découvrir d'avantage avec ces autres livres.
Je vous le conseille sans hésitation. J'ai dévoré Ainsi fleurit le mal en seulement quelques jours...
Nous mettons ici les pieds dans une histoire de Cold Case. Tessa, à été enlevée à l'âge de 16 ans par un serial killer et laissée pour morte aux côtés d'un tas d'os humain appartenant à d'autres jeunes filles. À l'époque Terrel Darcy Goodwin à été désigné comme coupable idéal : cet afro américain se trouvant trop prêt de la scène de crime était forcément coupable.
18 ans après avoir fait emprisonner Terrel Darcy Goodwin, Tessa, rejoint la partie civile pour tenter de lever le voile sur la culpabilité de son soit disant kidnappeur. Cet homme, qui attend dans le couloir de la mort, est-il le bon ? N'était-il pas à l'époque un coupable trop facile ?
À l'heure des annualises ADN et des preuves médico légales plus poussées et pointilleuses, nous allons découvrir les différentes techniques mises à la disposition de la justice, pour confirmer la culpabilité d'un détenu. Nous y apprenons des renseignements intéressants sur les dernières découvertes, les progressions de la médecine légiste, les recherches sur les os...
La lecture est fluide et agréable sans moments qui trainent en longueur. Un bon thriller psychologique, que j'ai pris plaisir à découvrir, avec une lente progression vers la vérité. Il n'y a pas de nombreux rebondissement mais l'ambiance est tendue tout au long du récit. Difficile de connaitre l'identité du tueur, jusqu'au dénouement final et l'explication des faits. Je suis quand même restée un peu sur ma fin. J'aurais aimé plus d'explications sur les faits 17 ans plus tôt et un tueur plus présent et menaçant. Bref j'aurais aimé un peu plus de sordide, plus de suspens et surtout beaucoup plus de noirceur à ce roman.
http://www.bejiines.fr/2018/10/livre-ainsi-fleurit-le-mal-Julia-Heaberlin.html
Je me suis d’abord intéressé à ce livre pour sa couverture et son titre, qui attirent le regard et ensuite pour son résumé. Bien m’en a pris. Il s’agit du troisième roman de l’auteur. Il se compose de trois parties de taille inégale. Les chapitres abordent le personnage de Tessa (trente-six ans) et celui de Tessie (Tessa lorsqu’elle avait seize ans). C’est un thriller psychologique. Il s’agit d’une très lente progression vers la vérité. Il ne faut pas espérer de nombreux rebondissements, mais plutôt une ambiance tendue. Je m’attendais à quelque chose de plus noir encore.
Je me suis posé des questions sur l’état mental de Tessa (mais qui ne s’en poserait pas vu le traumatisme qu'elle a subi étant jeune). J’ai trouvé que Tessie était plus sûre d’elle, tellement sûre d’elle qu’on doute de son rôle dans l’histoire. Il y a aussi l’omniprésence de Lydia dans le récit. Celle-ci est la meilleure amie de Tessie. La manière de raconter l’histoire m’a fait douter de la réalité des choses. Cette confusion est sans doute voulue par Julia Heaberlin. Lors de la deuxième partie, l’ensemble a pris une autre tournure.
Les personnages principaux ont de la profondeur. Au cours de la lecture, j’ai échafaudé deux théories, qui se sont révélées fausses. La romancière a donc réussi son récit.
Il y a quelques indices pour aiguiller le lecteur vers le ou la coupable, mais on ne perçoit ce lien qu’après coup.
Tessa veut prouver l’innocence de Terrel, qui attend dans le couloir de la mort. Le processus des recours et du fonctionnement de l’application de la peine de mort est peu développé. C’est normal car Julia Heaberlin semble avoir voulu approfondir le côté psychologique des victimes d’un tueur en série. Suspense et manipulation sont au centre de ce récit.
Je pense que le récit aurait encore gagné en qualité, si l’auteur avait accentué la tension. Oui, cette tension est palpable, mais sans plus. Je trouve que le côté des Marguerite n’est pas assez développé. Cela aurait pu renforcer le côté glauque de l’histoire et donner une présence plus réelle au meurtrier. Cela aurait également permis de supprimer quelques longueurs.
Malgré cela, je recommande ce roman.
À lire!
http://www.aupresdeslivres.fr/Ainsi-fleurit-le-mal-Julia-Heaberlin
http://sweetie-universe.over-blog.com/2016/10/fiche-livre-ainsi-fleurit-le-mal-julia-heaberlin.html
Je crois que je deviens accro aux thrillers. Je m'en délecte littéralement. J'adore qu'ils me transportent dans leurs univers tordus. Et j'ai été servie avec Ainsi fleurit le mal. On retrouve Tessa adulte, en prise avec le doute. Elle collabore avec un avocat dans le but de retarder la mise à mort de Terrell, voire même de la faire annuler. Le problème, c'est que bien que tout accuse Terrell, jamais Tessa n'a pu l'identifier catégoriquement. Elle a oublié le plus gros de ce qui lui est arrivé et est totalement incapable de se souvenir du visage et de l'identité du tueur. Dans la mesure où elle retrouve retrouve régulièrement des marguerites plantées dans des endroits importants pour elle, elle pense que son monstre, comme elle l'appelle, est peut-être toujours en liberté.
L'histoire est vraiment très intéressante. On découvre une femme apeurée, luttant pour ne pas juste survivre, luttant contre ses démons pour faire éclater la vérité au grand jour. On la suit dans sa quête de vérité et de paix. Tessa se montre sous son jour le plus adulte, le plus paranoïaque, mais aussi sous son costume d'adolescente rescapée de l'horreur. Certains chapitres nous dévoilent la thérapie de Tessie, l'adolescente, et son difficile retour à la vie, sous forme de flash-back, et d'autres nous montrent Tessa aujourd'hui. Ce personnage est extrêmement touchant. Tessa a une personnalité incroyable, une carapace pleine de fêlures. Elle fait au mieux pour se libérer de l'emprise de ce tueur en série. Elle veut la vérité, elle veut savoir si elle envoie un homme innocent à la mort, elle veut savoir si sa fille est protégée ou s'il risque de faire son apparition soudainement pour se venger. On cède à sa paranoïa, on est soumis à ses doutes. Jusqu'au dénouement, on part en quête du véritable coupable. C'est une quête très touchante, très personnelle.
On sent que l'auteur s'est documenté sur les différentes techniques médico légales, pour donner un réalisme fou à ses propositions. Les données scientifiques sont précises mais expliquées de façon à ce que le lecteur les comprenne. L'auteur maîtrise son sujet et se sert avec brio de la science pour apporter l'espoir dans le néant. C'est vraiment plaisant.
Je n'ai pas pu deviner l'identité du coupable. Je me suis laissée balader comme une débutante ! C'est à la fois rageant et grisant. J'ai pris une certaine routine face à une histoire de ce genre, et j'ai tendance à me méfier de tous les protagonistes. Mais là, je n'ai pas vu venir l'entourloupe. J'ai passé un très bon moment, du début à la fin. Le roman est très rythmé, les personnages en sont attachants, qu'il s'agisse de ceux qu'on rencontre ou de ceux qui sont simplement racontés ou évoqués. La magie a opéré, du premier au dernier mot, et la plume éloquente de Julia Heaberlin n'y est pas pour rien !
Verdict : ♥♥♥♥ Encore un bon thriller, qui parle d'innocence, d'angoisse, de reconstruction et de culpabilité sur fond de peine de mort et de manipulation. C'est un vrai régal, qui sait garder intact le suspens jusqu'à la fin. Un livre qui mérite d'être lu.
La couverture m’avait fait de l’œil ainsi que le résumé. Je me suis donc plongée avec enthousiasme dans ce thriller.
Beaucoup d’atouts pour ce roman plein de suspens qui est pour moi une bonne découverte.
Tout d’abord, la psychologie des personnages du récit est bien travaillée ce qui nous permet de mieux les cerner, notamment celle de Tessa la victime.
La construction du récit avec l’alternance de la Tessa au moment des faits et la Tessa d’aujourd’hui rend l’intrigue efficace et tient le lecteur en haleine.
Les thèmes de la peine de mort et du racisme sont abordés par l’auteur dans le livre ce qui nous pousse à réfléchir sur ces sujets toujours d’actualités.
Malgré un rythme plutôt lent, j’ai passé un très bon moment. J’ai été surprise par le dénouement et j’ai apprécié le scénario bien ficelé.
Un thriller psychologique comme on les aime avec tous les ingrédients réunis pour en faire une lecture agréable.
https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/
La première partie m’a un peu déstabilisée.
Le début du roman est assez difficile et personnellement j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire.
Les idées sont intéressantes mais je pense que j’aurais aimé entrer directement dans le sujet.
Le fait qu’il y ait des retours en arrière donne une autre dimension à l’histoire. J’ai beaucoup apprécié le fait que Julia Heaberlin nous fasse partager le quotidien de cette femme qui a subi un traumatisme. Cela permet de la rendre plus humaine. En même temps on peut aussi découvrir ce que l’enfant de l’époque a vécu.
Ce qui m’a un peu manqué ce sont des dates précises, j’aurais vraiment voulu en avoir pour pouvoir connaître le laps de temps qui se passe entre chaque évènement.
Je pense que des scènes importantes de la vie de Tessa ont été oubliées. C’est un peu dommage puisque c’est aussi ces scènes qui peuvent être dures mais essentielles au roman. En effet l’auteure passe sous silence plusieurs étapes assez importantes mais difficiles de la vie de cette jeune femme pas comme les autres. Selon moi, cette première partie est un peu trop « soft » pour les évènements qui se sont déroulés… Je m’attendais peut-être à un roman plus dur, plus réaliste. J’ai parfois eu l’impression que l’auteure atténuait les choses et essayait de les rendre plus légères…
Je pense sincèrement que l’auteure n’est pas arrivée à se mettre dans la peau de la victime. Elle aurait peut-être dû choisir un autre point de vue que celui d’une rescapée d’un tueur en série…
Il y a assez de suspense à la fin de cette partie pour que l’on ait envie de découvrir la suite. C’est donc une bonne chose même si finalement l’histoire me paraît trop légère pour un sujet aussi important et sensible que celui-là.
Pour ce qui est de la deuxième partie, les points de vue changent mais personnellement je ne suis pas arrivée à m’imprégner de l’atmosphère du roman.
Même si les points de vue sont internes et devraient donc faciliter le lecteur pour qu’il s’imagine les situations cela n’a pas été mon cas malheureusement.
Concernant les descriptions, certaines sont bien détaillées mais j’ai trouvé que la plupart étaient beaucoup trop sommaires. J’aurais vraiment voulu avoir plus de détails concernant les ressentis des différents protagonistes.
Julia Heaberlin évoque un sujet important dans son roman, celui de la peine de mort et savoir si finalement cette personne qui peut mourir du jour au lendemain est réellement coupable. J’aurais vraiment apprécié que l’auteure utilise un ton plus sérieux, plus dur peut-être. Ici le ton est léger et finalement que ce soit du côté du condamné à mort, de l’avocat ou de la victime le ton est le même… Sincèrement je ne pense pas que chacune de ces personnes verrait les choses de la même manière dans la vie réelle.
Ce que j’ai trouvé vraiment dommage c’est qu’à la fin du roman il y a encore trop de questions non résolues ou avec des réponses trop vagues…
En résumé, un roman qui a de très bonnes idées mais qui malheureusement ne m’a pas plu…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2016/09/affaire-n227-ainsi-fleurit-le-mal-de.html
Cette couverture sublime m’a happée instantanément ! Ensuite, le résumé m’a vraiment mise l’eau à la bouche. C’est donc avec joie et impatience que j’ai commencé ma lecture.
Le roman est divisé en trois parties au rythme allant crescendo.
La première oscille entre la Tessa d’aujourd’hui et celle au moment de son agression dix huit ans en arrière (Tessie). De récurrents flash-back de son enfance d’avec sa meilleure amie Lydia sont révélés. Bien qu’intéressante, j’ai trouvé cette partie un peu longue. Je ne me suis pas ennuyée à proprement parler mais je pense qu’elle aurait mérité d’être écourtée afin de donner plus de tonus au récit. Le côté psychologique est tout à fait palpable et travaillé. On sent que l’auteure s’est documentée afin de rentrer dans l’esprit d’une adolescente, d’une femme, qui aurait subi un tel drame, celui de se retrouver, seule survivante, dans une fosse fleurie en compagnie d’autres victimes et ossements. Comment vivre avec cela jour après jour ? Comment se reconstruire ? L’esprit joue et l’on ne sait plus ce qui est vrai ou faux dans les pensées de Tessa. Mais aussi comment ne pas se laisser submerger par la culpabilité d’avoir peut-être permis à un homme (innocent ?) de se retrouver dans le couloir de la mort ?
La relation entre les deux amies d’enfance, Tessie et Lydia, est aussi largement étudiée. Cette relation à la fois belle et malsaine qui est mise à l’épreuve à cause du drame.
« Ce que ce passage dans cette tombe m’a appris de plus précieux ? À relativiser. »
La deuxième partie est plus intrigante, avec le déroulement de nos jours de l’enquête juste avant la date programmée d’exécution de Terrell Darcy Goodwin, déroulement entrecoupé des témoignages en 1995. Les multiples petits rebondissements et points de suspens sont disséminés ça et là avant la dernière partie et permettent d’apporter une tension mesurée qui attend plutôt sagement pour exploser. Nous en sommes, à ce niveau du récit, au tic-tac de la bombe et parfois le cœur s’emballe car on ne sait pas combien de temps il reste avant le tac final. Les informations scientifiques sont très intéressantes ! Nous apprenons notamment que nous sommes la terre, que nous ne faisons pas que la fouler. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir par vous-mêmes.
« Les souvenirs ne sont pas comme du compost, avait déclaré le docteur en me guidant jusqu’à son bureau. Ils ne se décomposent pas. »
Et puis arrive la troisième et dernière partie et là, boum ! Les chapitres sont très courts, les pièces du puzzle s’emboîtent, le thriller psychologique abat ses dernières cartes. Levé de rideau, reprenez vos esprits, tamponnez-vous les aisselles, c’est la fin d’un suspens et d’une intrigue que vous n’avez pas deviné.
J’ai terminé les dernières pages très contente du déroulement et c’est ce qui est assez important dans un thriller à mon humble avis. J’ai donc beaucoup apprécié ce roman malgré une première partie avec quelques longueurs, mais les deux autres rattrapent largement ce petit bémol. La construction du roman est d’ailleurs vraiment bien élaborée. L’écriture de l’auteure est très agréable, le suspens bien mené et les personnages crédibles et intéressants. En bref, vous l’aurez compris, je vous le recommande chaudement !
Ma chronique complète ici : https://ducalmelucette.wordpress.com/2016/09/13/lecture-ainsi-fleurit-le-mal-de-julia-heaberlin-rentree-litteraire-2016/
Merci aux éditions Presse de la Cité et à Netgalley de m’avoir permis de lire ce livre en avant première.
Dans ce roman nous suivons Tessa à l’âge de 16 ans, puis 20 ans plus tard. Tessa n’est pas une jeune fille comme les autres, elle est une survivante, victime avec plusieurs autres d’un tueur en série qui les a ensevelies ensemble au milieu de milliers de marguerites, d’où leur surnom…
Tout au long du récit Tessa va nous parler, nous expliquer ses doutes, ses peurs, ses questions, les relations qu’elle entretient avec son entourage : la Tessa de 16 ans va nous faire vivre ses entretiens avec le psychologue qui la suit, avec le procureur qui la prépare au procès, mais surtout avec Lydia, sa meilleure amie, avec laquelle jusqu’ici elle avait tout partagé depuis l’âge de 9 ans. La Tessa de 36 ans, elle, va nous faire rencontrer sa fille, sa voisine et les membres d’une association qui se bat pour faire innocenter des condamnés à mort.
On découvre une artiste et mère elle-même d’une adolescente ; une femme qui semble équilibrée de prime abord mais qui tout de même passe du temps à « discuter » avec celles que tous appellent « les marguerites », les 4 autres victimes. Une femme qui petit à petit va se mettre à douter de la culpabilité de l’homme condamné comme son bourreau, qui attend sa prochaine exécution dans le couloir de la mort d’une célèbre prison texane.
Dans le même temps on apprend aussi à connaitre une jeune fille traumatisée qui s’adresse à nous, alors que le procès de l’assassin présumé va débuter, procès durant lequel elle va devoir apporter son témoignage, et ce « de la meilleure façon possible », pour mener à une condamnation attendue.
Le style s’adapte au rythme du récit, fluide par moment, beaucoup plus saccadé et tranchant à d’autres, ce qui nous donne une réelle impression d’immersion.
C’est d’ailleurs là que réside la principale force du roman, être capable de naviguer sans arrêt d’une époque à l’autre, de vraiment nous intégrer dans son histoire, et de nous faire vivre le récit à la fois dans la peau d’une adolescente et dans celle de l’adulte qu’elle est devenue. Une adolescente qui parle d’amitié et de rapport aux adultes, une femme qui elle évoque ses relations avec les hommes et ses difficultés de mère. Et ceci bien sûr de façon exacerbée du fait de l’horreur à laquelle elle a survécu.
L’aspect « enquête policière », même s’il passe au second plan d’après moi, n’en demeure pas moins très soigné, avec un tempo maitrisé, plusieurs pistes possibles et un final réussi. Bien sûr on y trouve aussi plusieurs clins d’œil à destination de la politique judiciaire et carcérale du Texas, mais finalement plus mesurés que dans beaucoup d’autres romans.
Il y a en fait un peu de « la nostalgie de l’ange » dans ce livre, certes avec moins de délicatesse dans la forme comme dans le fond, mais avec une vraie histoire, de vrais personnages profonds et complexes, et un mélange réussi de noirceur et d’optimisme malgré tout. Un livre que j’ai lu très vite, avec beaucoup de plaisir, que je vous recommande donc !
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