"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Meurtrie d'avoir été abandonnée par James, l'amour de sa vie, Agatha Raisin s'en remet aux présages d'une diseuse de bonne aventure : elle trouvera l'amour, le vrai, dans le Norfolk. Qu'à cela ne tienne, Agatha quitte Carsely et s'installe dans un charmant cottage de Fryfam où elle attend le prince charmant en écrivant son premier roman policier : Panique au manoir. Un titre prédestiné car, après une série d'étranges phénomènes, le châtelain du village est assassiné et les soupçons se portent tout naturellement sur Agatha, dont le conte de fées vire au cauchemar...Avec plus de 350 000 exemplaires vendus, Agatha Raisin, l'héritière très spirituelle de Miss Marple version rock, a imposé sa personnalité loufoque et irrésistible. Vous reprendrez bien un peu de Worcestershire sauce dans votre thé ?
Intriguée par l'Agathamania ambiante avec 18 tomes des aventures de cette anglaise quinquagénaire (si je suis à jour) et la série télévisée, j'ai voulu satisfaire ma curiosité et j'ai jeté mon dévolu, totalement au hasard, sur le tome 10, "Panique au manoir".
Tout ça pour ça? Je n'ai pas du tout accroché à ce policier dont l'action ne commence véritablement que vers la page 100. On a l'impression que certains personnages, comme les trois copines qui font du patchwork pendant que leur mari est au pub, reluquant l'accorte propriétaire, n'ont pour but que de faire du remplissage sans rien apporter au suspense, déjà bien maigre. On a aussi l'impression de se trouver dans un pastiche de policier anglais.
J'ai cependant bien aimé le personnage d'Agatha, pas comme enquêtrice mais comme femme cinquantenaire qui n'aime pas et ne sait pas cuisiner, qui manifeste sa mauvaise humeur dès qu'elle est piquée au vif, qui se trouve moche lorsqu'elle n'a pas le moral, jalouse de l'intérêt que peuvent susciter d'autres femmes, si seule qu'elle est prête à se marier avec un homme manifestement froid et égoïste. Bref, une femme proche de la réalité.
La touche d'humour britannique rehausse l'ensemble sans arriver cependant à me donner l'envie de lire un autre opus des aventures d'Agatha Raisin.
Blessée par James qui l'ignore, Agatha Raisin s’en remet aux présages d’une voyante : l’amour, le vrai, l'attend dans le Norfolk. Elle quitte Carsely et s’installe à Fryfam où elle attend le prince charmant en écrivant son premier roman policier : Panique au manoir. Un titre prédestiné car, après une série d’étranges phénomènes, le châtelain du village est assassiné et les soupçons se portent tout naturellement sur Agatha, dont le conte de fées vire au cauchemar…
Je ne me lasse pas de mon Agatha Raisin préférée. J'ai préféré ce tome ci au précédent, même s'il a lieu loin de son village...
Telle Julie Lescaut, elle ne peut s'empêcher de fourrer son nez et ses talons hauts dans l'enquête policière, aidé par son acolyte Charles. Eh oui, point de James même s'il obnubile ses pensées et ses rêves...
Une ambiance de manoir isolé, de mystère féerique perdu dans la brume campagnarde anglaise à lire lové dans son canapé ou sous sa couette, avec un énorme mug de thé (ou de Gin Tonic, si vous voulez être Agatha Raisin, lol) et c'est parti........Et la fin du roman est inattendue.....mais chut.....
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