"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1847, Angleterre. Le Mary Céleste, navire du capitaine Briggs, est accosté au port de Douvres. Les autorités britanniques sont à la recherche d'hommes assez téméraires pour retrouver l'Erebus et le Terror, deux vaisseaux d'exploration disparus il y a un peu plus d'un an lors d'une expédition en Arctique. Motivés par une belle récompense, Briggs et son équipage décident d'entreprendre la mission de sauvetage. Mais une fois arrivés en terre inuite, ils tombent sur un navire fantôme, trop petit pour être l'Erebus ou le Terror. Leur périple prend alors une tournure inattendue...
Une véritable claque visuelle !! Chaque planche est sublime, l'aquarelle est magnifique...
L'histoire entre réalité et cauchemar, peuplée d'hallucinations peut surprendre, mais c'est aussi sa force.
Basée sur une histoire vraie, c'est un bonheur de découvrir ces navires et les équipages.
Je vous propose aujourd'hui d'embarquer sur le Mary Celeste pour partir à la recherche du Terror et de l'Erebus, des navires d'exploration, perdus dans l'Arctique. Les trois bateaux ont existé, et peuplent les légendes maritimes, l'Erebus et le Terror ont effectivement disparu dans les terres glacées de l'Arctique (ils ont d'ailleurs été retrouvés en 2014 et 2016, je vous conseille d'aller regarder leur histoire, elle est passionnante), quant au Mary Celeste, c'est un célèbre "vaisseau fantôme", retrouvé vidé de son équipage. Sur la base de ces trois bateaux mythiques, s'engage un récit maritime qui prend son propre chemin, et crée une nouvelle histoire. Au légendes océaniques s'ajoute des éléments de la mythologie inuite, le tout donnant au récit une ambiance glaciale, sombre, et pesante, peuplée des fantômes des marins perdus. On sent le froid, le sel et la peur.
Je dois avouer que même si cet album s'éloigne de la véritable histoire de ces vaisseaux, j'ai été envoûtée par le récit de cette expédition maudite et l'atmosphère qui se dégage des pages. Les dessins à l'aquarelle, sont sublimes, mélangeant le réalisme et l'onirique. Une lecture remarquable à ne pas rater !
Histoire et aventures incroyables, un navire qui prend le large en a toujours à raconter à son retour… même lorsqu’il se perd, le mystère qui plane est source de légendes.
1847, Angleterre, port de Douvres, Vincenzo Balzano nous offre un ticket d’embarquement pour Le Mary Céleste, dont le capitaine Briggs et son équipage partent à la recherche de 2 vaisseaux disparus dans les eaux glaciales de l’Arctique.
Est-ce l’argent, le goût de l’aventure ou encore l’esprit héroïque, cependant ces marins ne sont pas prêts pour cette expédition surprenante et inattendue… pas sure que nous le soyons plus !
Un mystère brumeux qui s’épaissit et s’intensifie au fil des planches, planches sublimes qui claquent tant par la luminosité que par l’ambiance qui se dégagent.
Étrange de se dire qu’il émane une beauté particulière et onirique alors qu’on borde le fantastique et frôle la terreur, parfois l’art qui nous happe ne s’explique pas, il nous porte et ici nous chaloupe entre 2 eaux alors que l’on s’arrête devant l’architecture d’un bateau avant d’être pris dans les rouages du spectacle qui se joue devant nous.
1947, les autorités britanniques recherchent des marins pour retrouver l'Erebus et le Terror, deux navires qui ont disparu il y plus d'un an en Arctique. Tout le monde en parle, mais peu sont assez fous pour y aller malgré une récompense très conséquente. Le capitaine Briggs et l'équipage de la Mary Celeste se lancent pourtant dans cette aventure, assurés de revenir couverts d'or, du moins c'est ce que pense l'équipage. Mais est-ce la seule raison qui a poussé Briggs à convaincre ses hommes ?
La goëlette Mary Céleste a été vue en 1872, navigant vers le nord toutes voiles dehors, mais dépourvue de son équipage. Du moins c'est ce que raconte la légende dont Victor Balzano s'est emparé pour son histoire. J'ai découvert cet artiste avec Clinton Road sorti en janvier 2020, qui m'avait totalement scotché avec son graphisme éblouissant et troublant. C'était même mon coup de cœur graphique de l'année. Pour cette nouvelle lecture, on y retrouve tout ce que j'avais aimé dans sa dernière bd, un dessin magnifique et une histoire à la frontière entre le réel, le fantastique et les croyances ancestrales.
Totalement hypnotisé par son univers. Je ne peux que vous recommander de le découvrir à travers Clinton Road ou dans Adlivun. Une grosse claque visuelle, qui mériterait un format plus grand pour prendre encore plus de plaisir à l'admirer.
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